sábado, 9 de maio de 2009

Maroc:la pandémie- Alerte :6


Le royaume enchanté en alerte 6: une pandémie de grippe porcine est «imminente».

Momo 6: O Príncipe que não quis ser Rei


L’ancien correspondant à Rabat du quotidien espagnol El-Païs publie une œuvre sur le souverain marocain, dans laquelle il trace le portrait totalement différent de Mohammed VI et affirme que celui-ci ne voulait pas de la royauté et pensait régler le conflit du Sahara occidental par une consultation démocratique (référendum).

Un nouveau livre intitulé “Le prince qui ne voulait pas être roi” est en vente dans les librairies espagnoles. Il a été écrit par Feran Salis, un ancien correspondant du quotidien espagnol El Païs sur la vie du monarque marocain, Mohammed VI. Dans cet ouvrage, l’auteur dresse un portrait complètement différent de ce que l’on connaît du souverain alaouite. Il a entamé le livre par l’entretien que lui avait accordé Mohammed VI en mai 1997, alors qu’il était encore prince héritier, dans le cadre de la stratégie d’Hassan II de mettre son fils déjà sous les feux de la rampe afin qu’il soit connu par l’opinion publique interne et internationale. À ce sujet, le journaliste d’El Païs indiquera ne pas en tirer de fierté, car les questions et les réponses étaient l’œuvre du principal conseiller du palais royal, Azoulay, car le futur roi ne faisait que réciter mécaniquement des phrases à l’évidence bien apprises à l’avance lors de l’interview. Il relèvera néanmoins, que Mohammed VI avait commis une erreur de taille en reconnaissant que le conflit du Sahara occidental ne pouvait être résolu que dans le cadre d’une consultation démocratique, ce qui voulait dire tout simplement un référendum d’autodétermination. Cette réponse a été cependant supprimée de la version finale de l’entretien remise au quotidien El Païs par le conseiller Azoulay, souligne l’écrivain. L’autre passage intéressant de la publication est celui dans lequel il affirme que Mohammed VI ne voulait pas être roi. Ainsi, ce dernier s’écartait des affaires de l’État volontairement et se tenait à l’écart pour éviter d’être impliqué. Mais, il a failli être roi du vivant d’Hassan II, qui avait pensé à introniser son héritier avant de mourir, quand il s’était rendu compte de la gravité de sa maladie. Toutefois, le souverain défunt n’a pas pris de décision sur le sujet, parce qu’il n’avait encore tranché définitivement la question de sa succession, hésitant à confirmer qui allait prendre sa place, du moment que la constitution du Maroc lui laissait le champ libre. Il n’est, en effet, pas spécifié que c’est l’aîné qui devait être automatiquement le prince héritier. La décision n’a été prise que bien plus tard au profit de Mohammed VI, au détriment de son frère Rachid et de son cousin Hicham. L’auteur du livre expliquera à ce sujet qu’au Maroc, “derrière chaque prince se positionnent des castes de la société marocaine et même de la communauté internationale”, pour montrer que chaque prince possède son clan et ses supporters, qui le soutiennent afin qu’il puisse accéder au trône. Enfin, il ne manquera pas de parler des absences fréquentes de Mohammed VI de la vie politique marocaine, et ses nombreux voyages à l’étranger. L’écrivain indiquera que cela irrite la classe politique marocaine et attire l’attention du peuple marocain, notamment les internautes.

Os 10 anos de reinado de Momo 6


Un livre au vitriol sur les dix ans de règne de Mohammed VI, signé par le cofondateur du plus grand hebdo marocain. Savoureux menu… Encore un peu relevé par le refus du Journal Hebdomadaire d’en publier les bonnes feuilles.

Les plumitifs du royaume enchanté qui se vouent aveuglément à la défense de Mohammed VI et du makhzen marocain ne pourront pas crier à l’ingérence étrangère. Cette fois, c’est un journaliste marocain qui s’attaque à la citadelle royale. Co-fondateur avec Aboubakr Jamaï du grand hebdo indépendant Le Journal Hebdomadaire, Ali Amar, 42 ans, publie ce mercredi chez Calmann-Lévy, Mohammed VI, le grand malentendu. Peu amène, cet ouvrage tire le médiocre bilan des dix premières années de règne du fils de Hassan II et passe en revue différentes affaires qui ont égayé les débuts du jeune souverain : les petits week-ends en amoureux de Nicolas et Carla Sarkozy chez un Mohammed VI qui a mis à leur disposition son « petit palais de Jnane Lakbir, niché dans la Palmeraie » de Marrakech, le renvoi de l’ancien ministre de l’Intérieur Driss Basri, l’assassinat du maître-chanteur Hicham Mandari, la pittoresque affaire de Talsint où le roi a cru que l’on avait trouvé du pétrole au royaume enchanté… Mais aussi des descriptions précises des dérives de l’entourage du monarque, sans oublier Lalla Selma, la rousse épouse de Mohammed VI. Bonnes feuilles.

Très riche roi des pauvres

D’emblée, Ali Amar dresse un portrait carabiné du roi Mohammed VI et de son penchant pour la fête avec les people. « Samedi 2 novembre 2002 à Marrakech. C’est le pic de saison pour La Mecque du tourisme marocain après les longs mois d’accalmie qui ont suivi le 11-septembre, mais les hôteliers et les restaurateurs font grise mine. Sur ordre des autorités, comme à l’accoutumée, tous les débits de boisson baissent leur rideau aux musulmans : dans quelques jours c’est ramadan. Un tunnel d’un mois qui grève leur chiffre d’affaires, surtout lorsque le calendrier de l’Hégire le fixe en automne. Vers 21 h 30, pourtant, à un jet de pierre du célèbre palace La Mamounia, dans la rue qui abrite Le Comptoir, un lounge-bar à la mode, l’ambiance n’est pas à la piété. De rutilantes limousines escortées de motards, tous gyrophares tournoyants, déversent dans un ballet incessant près de 300 convives aux portes de ce haut lieu de la vie nocturne marrakchie. Ce soir, la jet-set internationale est invitée par P. Diddy, la star du rap américain, qui a choisi le Maroc pour souffler ses 33 bougies. Sont arrivés à bord de deux avions spécialement affrétés de New York et de Paris par la Royal Air Maroc : Naomi Campbell, Ivana Trump, Tommy Lee Jones, Joey Starr ou encore Gérard Depardieu. De nombreux artistes de la scène musicale new-yorkaise dont les chanteurs Usher ou Billy Crawford ont également fait le déplacement pour trois jours et trois nuits de libations à l’orientale. Coût de l’anniversaire : un million de dollars, selon la très people « Page Six » du New York Post et le tabloïd anglais The Sun, qui affirmeront que la somme pour régler la note salée provenait de la cassette personnelle de Mohammed VI. L’information est relayée par toutes les gazettes mondaines de la planète et devient vite incommodante pour le jeune roi que l’on voit à la veille du mois sacré distribuer lui-même, à grand renfort de propagande, la soupe populaire aux nécessiteux du royaume. L’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze, ordonnateur de ces soirées dignes des Mille et une nuits, est appelé à la rescousse. Il dira benoîtement qu’il a organisé lui-même ces festivités à travers Kissman Events, la société d’événementiel qu’il a créée au Maroc à cette occasion. Plus cocasse encore, son agent Jean-Pierre Domboy affirmera qu’en réalité l’opération n’a été possible que « grâce à une conjonction de partenaires comme l’office marocain du tourisme, la compagnie Royal Air Maroc, de grands palaces de Marrakech, ainsi que la chaîne de supermarchés Marjane ». Une bien fortuite conjonction de grandes entreprises publiques et de l’enseigne de grande distribution qui appartient à un holding royal. Toujours est-il qu’officiellement, le roi Mohammed VI n’a en aucun cas offert quoi que ce soit sinon, toujours selon l’agent de Jamel Debbouze, « l’utilisation d’une quinzaine de voitures avec chauffeurs, attachés au Palais ». L’intention de Jamel, « qui s’implique de plus en plus dans la promotion de l’image de son pays d’origine, était de faire découvrir à P. Diddy et à ses amis américains la beauté du Maroc, le sens de l’hospitalité et de la fête de ses habitants et surtout de leur montrer qu’un pays musulman pouvait être tout à fait fréquentable ». En réalité, le rétropédalage de Debbouze cache mal la gêne du Palais qui s’efforce depuis l’accession de Mohammed VI au trône en 1999, de façonner au souverain une image de « roi des pauvres » en rupture avec la magnificence médiévale de Hassan II. Des photos de paparazzi parues dans la presse, qui le montraient, alors prince héritier en jean et baskets, un paquet de Marlboro à la main, faisant ses emplettes dans les beaux quartiers de Paris, avaient déjà valu à sa garde rapprochée de sévères remontrances. Les débuts de son règne semblaient pourtant confirmer cette volonté du jeune roi de vivre au diapason de son peuple : plus modestement. » « le train de vie de sultan des temps modernes mené par Mohammed VI ne peut plus être tenu secret. Chaque année, le budget de l’État alloué à la monarchie s’élève à près de 300 millions d’euros. On y décompte les « listes civiles » qui comprennent notamment le salaire du chef de l’État (environ 36 000 euros par mois) ainsi que les indemnités que perçoit sa famille proche dont le détail reste confidentiel, atteignant 2,5 millions d’euros par an. Cependant, l’essentiel des dépenses du monarque provient d’à-côtés budgétaires pharaoniques destinés à entretenir sa cour et ses proches collaborateurs (un millier de salariés qui n’engloutit pas moins de 160 millions d’euros chaque année). Des rallonges qui sont prestement votées par consentement tacite des élus de la Nation au pouvoir bien limité. Le budget de fonctionnement de la maison royale – réparti en frais de personnel, frais de bouche, frais de déplacement, de téléphone, d’entretien des palais et de subventions diverses – représente plus de 2 % des dépenses totales de l’État. Il a augmenté de plus de 40 % depuis 2000. Il dépasse l’enveloppe allouée à la Justice, par exemple, et représente plus de vingt-cinq fois celle du Premier ministre et de son cabinet, réduit à la portion congrue et de facto à la figuration. Les dépenses somptuaires du Palais, décuplées par le grand apparat de son protocole, atteignent des sommets pour chacune des coquetteries voulues par le roi. Mohammed VI dilapide par exemple 40 millions d’euros par an en frais de voyages, 1 million pour la nourriture des animaux du Palais, 6 millions pour le renouvellement de son parc automobile, près de 2 millions en dépenses vestimentaires chez les grands couturiers comme Gianfranco Ferre ou des stylistes en vogue comme Holland and Sherry, qui a annoncé en 2008 sur le site stv.tv que le roi faisait partie des 18 personnalités à lui avoir commandé l’habit le plus cher au monde : un costume en laine de lama des Andes pour la coquette somme de 35 000 livres sterling. La marque qui habille les grandes stars comme George Clooney et Tom Cruise précisait que le vêtement de Mohammed VI nécessitait un travail de dix-huit mois pour sa confection. Des chiffres qui donnent évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas les 200 euros. » Les deux têtes de Janus Au menu de ce chapitre, la description des relations entre deux personnalités proches de Mohammed VI : les sieurs Fouad Ali el Himma et Mounir Majidi. Les deux hommes se livrent un combat de titans pour le pouvoir et l’oreille du souverain. « Depuis que Mohammed VI est roi, les parcours fulgurants des deux hommes résument à eux seuls la « nouvelle ère ». Deux personnalités, devenues en dix ans les plus influentes du Maroc, qui n’ont presque aucun point en commun, sinon celui de vouloir être au plus près de Sa Majesté. Ils personnalisent deux archétypes de cette « Génération M6 », mais surtout deux versants d’un même pouvoir, dont le roi a lui-même tracé les contours : El Himma à la politique et à la sécurité en tant que ministre délégué de l’Intérieur, Majidi au business et à la gestion de la fortune royale en tant que chef du secrétariat particulier du roi. Depuis qu’ils se sont hissés au pinacle du pouvoir, ces deux confidents de Mohammed VI font mine de respecter ce jeu de rôle, mais, à chaque faiblesse de l’un ou de l’autre, leur guerre d’usure laisse jaillir des étincelles. En coulisses, leur combat n’a pas repris : il ne s’est jamais interrompu. « Arrêter de surveiller l’autre serait déjà une erreur, cesser de s’en méfier, une faute », commente un habitué du sérail. Les quelques patrons invités à la cène d’Elalamy qui abordent ce sujet en discrets conciliabules ont des raisons de s’inquiéter : ils font partie du clan Majidi, formaté autour des holdings royaux et du patronat. Et Majidi est de nouveau au centre de plusieurs polémiques qui pourraient favoriser ceux d’en face, affidés à l’aile sécuritaire du Palais. Déjà en 2004, lorsque se préparait la relève au sein du patronat, El Himma avait saisi l’occasion d’avancer ses pions dans le pré carré des hommes d’affaires, soutenu en cela par le tour de vis sécuritaire donné au pays au lendemain des attentats sanglants du 16 mai 2003 à Casablanca, la capitale économique du royaume. El Himma avait profité de l’événement pour accuser publiquement les grands patrons de la ville de ne pas suffisamment investir afin de stimuler l’économie marocaine, de réduire le chômage et ce faisant d’éradiquer la misère des banlieues, terreau fertile de l’islamisme radical. Il empiète alors sur le domaine réservé de Majidi, qui lui aussi veut contrôler à sa manière le patronat en y plaçant ses fidèles alliés. Parce qu’il s’agit de menace terroriste, parce que la sécurité nationale est en jeu, l’incursion d’El Himma sera tolérée par Mohammed VI. Un geste qui sera très médiatisé et qui rappelle une vérité toute simple : dans la hiérarchie du pouvoir marocain, il n’y a pas de place pour deux vice-rois en période de crise. « Comment, dans ces conditions, parler d’attelage efficace destiné à secouer l’immobilisme du gouvernement ? », s’interroge la presse, qui critique cette polarisation du pouvoir autour du roi et qui ne crée que tensions et scandales à répétition. Cette fois, le fer est croisé au cœur du business de Mohammed VI. Une violente controverse vient d’éclater autour du débarquement précipité de Khalid Oudghiri, un ancien cadre de la BNP promu au poste de P-DG d’Attijariwafa Bank, la banque contrôlée par les holdings du roi. Yassine Mansouri, le patron de la DGED (Direction générale des études et de la documentation), le service de contre-espionnage marocain, est destinataire en décembre 2006 d’une missive confidentielle de ses homologues français. La France, première partenaire économique du royaume, s’inquiète de voir malmenés ses intérêts au Maroc. Mohammed VI est immédiatement informé. On ne saurait obscurcir le ciel dégagé des relations privilégiées avec Paris, alors que le soutien de l’Élysée et du Quai d’Orsay est si crucial sur le dossier du Sahara occidental. El Himma y voit une opportunité de porter l’estocade à son rival. Une réunion extraordinaire est organisée au ministère de l’Intérieur en janvier 2007, à laquelle sont convoqués Majidi et ses lieutenants : Hassan Bouhemou, le patron de Siger (anagramme de Regis, « roi » en latin), holding du souverain qui contrôle l’Omnium Nord-Africain (ONA) et Attijariwafa Bank, Saâd Bendidi, à l’époque P-DG de l’ONA, et Khalid Oudghiri, le P-DG d’Attijariwafa Bank. En face d’eux, El Himma aligne Chakib Benmoussa, le ministre de l’Intérieur, par ailleurs un ancien de l’ONA, et Yassine Mansouri, le chef des services secrets. La réunion est houleuse, mais au sein du clan Majidi, Oudghiri laisse entrevoir des positions opposées sur la stratégie de la banque vis-à-vis de l’ONA et de ses partenaires français, notamment AXA et Auchan avec qui la guerre est ouverte. Oudghiri sera invité à s’exprimer plus librement à huis clos lors d’une deuxième rencontre avec les « sécuritaires ». À cette occasion, il s’opposera à l’idée de mettre la banque qu’il dirige au seul service des intérêts du roi. L’hostilité à l’égard des intérêts économiques de la France est pour lui une hérésie. El Himma boit du petit-lait et s’empresse de s’en ouvrir à Mohammed VI qui attend des explications. Mais l’omerta qui règne au Palais veut que rien ne filtre, l’affaire devra rester secrète. Elle sera tranchée par le limogeage d’Oudghiri sans autre forme d’explication, Majidi préférant sacrifier un pion sur l’échiquier pour que les querelles sur les affaires royales ne soient pas rendues publiques, surtout lorsqu’elles se télescopent avec des enjeux diplomatiques. Pire, alors que Oudghiri quitte le Maroc des mois plus tard pour prendre la direction d’une banque saoudienne, il sera accusé de malversations et de mauvaise gestion d’Attijariwafa Bank, au point qu’il fera appel pour sa défense à Me Vergès, le ténor du barreau parisien, pour se prémunir de la vengeance du clan Majidi qui ne lui a pas pardonné sa traîtrise. » Génération M6 Tout au long de son livre, Ali Amar égrène plusieurs révélations sur l’histoire du Journal Hebdomadaire comme cet épisode concernant l’ancien Premier ministre Driss Jettou. « Dans sa villa du Val d’Anfa à Casablanca, Driss Jettou me reçoit avec le sourire, ce 25 juillet 2008. Je n’avais pas vu l’ancien Premier ministre depuis des années. Le sujet pour lequel je souhaitais le rencontrer devient presque secondaire lorsqu’il se met à égrener des souvenirs communs. « Tu ne sais pas à quel point je vous ai défendu lorsque j’étais aux affaires. Tout le monde voulait votre peau, des gens au Palais bien sûr, mais plus encore chez les socialistes. Parfois, le Conseil du gouvernement faisait de votre cas une obsession. Ça n’a pas été de tout repos, crois-moi. » Je veux bien le croire en effet. 2 décembre 2000, Abderrahmane Youssoufi, Premier ministre socialiste à l’époque, entérine la mort du Journal. Je suis attablé avec Aboubakr Jamaï, Fadel Iraki et l’un des enfants de Mehdi Ben Barka à la terrasse d’un café du XVIe arrondissement à Paris lorsque nous apprenons la nouvelle. Nous décidons de rester en France encore quelques jours pour organiser notre contre-attaque, car cette fois-ci la bataille sera encore plus rude et nous savons que notre meilleure défense est notre exposition à l’opinion internationale. L’interdiction de l’hebdomadaire coïncide avec la tenue au Maroc du premier congrès de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) dans un pays non démocratique. Dans son communiqué de protestation, la FIDH fait remarquer à Youssoufi les contradictions de sa décision. Il prétend la prendre dans « sa conviction de renforcer les espaces de liberté », alors même qu’il a utilisé le fameux article 77 du code de la presse qui a servi pendant des décennies à censurer son propre parti lorsque celui-ci était dans l’opposition. Le satisfecit que voulait donner cette puissante organisation au royaume en organisant son congrès à Casablanca pour la transition vers un État de droit dans laquelle il semblait s’être engagé va tourner à la catastrophe médiatique. Driss El Yazami, l’ancien opposant du régime et cheville ouvrière de la FIDH, se sent floué par cette décision liberticide. À notre retour de Paris, il invite Aboubakr Jamaï à la tribune du Congrès. Face aux caméras du monde entier, après un discours percutant, le jeune patron du Journal annonce sa décision d’entamer sur-le-champ une grève de la faim illimitée afin d’obtenir l’autorisation de ressusciter sa publication. Les débats prévus sur les avancées en matière de droits de l’homme sous Mohammed VI paraissent dès lors désuets. Youssoufi, qui avait quitté la salle avant l’intervention de Jamaï, est décrédibilisé. Ce scénario inattendu au Palais va le contraindre à reconsidérer sa position, surtout qu’une campagne de presse à l’internationale se fait de plus en plus l’écho de la fin du « printemps marocain ». Fouad Ali El Himma, en retrait depuis le début de la crise, reprend langue avec Fadel Iraki, l’actionnaire principal du Journal. Le rendez-vous aura lieu à Marrakech, alors que Jamaï, cloîtré depuis presque une semaine dans son bureau où il a installé un lit de camp, reçoit sans interruption les médias et enchaîne les conférences de presse jusqu’à épuisement. La mobilisation est à son comble, alors que l’État et sa justice se confondent dans des explications juridiques surréalistes pour justifier leur refus d’autoriser Jamaï à lancer un nouveau titre. Le parquet de Casablanca, censé donner ce sésame sur simple présentation d’un dossier, conformément au code de la presse, joue la montre en arguant que des pièces administratives n’ont pas été produites, sans pour autant préciser lesquelles. Alors en route pour Marrakech, Fadel Iraki reçoit un coup de téléphone de son ami Abderrahim Lahjouji, le patron de la CGEM, l’équivalent marocain du MEDEF, avec qui il s’était entretenu durant la journée. Il lui demande de faire demi-tour d’urgence et de le retrouver à son bureau privé de la rue d’Alger. Là, la surprise est de taille : Driss Jettou, alors conseiller du roi, l’y attend. Iraki m’appelle pour assister à la rencontre. L’échange est cordial, mais quelque peu tendu. Lahjouji y met beaucoup du sien, explique au conseiller les retombées néfastes de l’affaire et étale sous ses yeux les articles du Monde, du Figaro et de Libération qui parlent d’un retour aux années sombres. Jettou se tourne vers moi et me dit : « Écoute, je sais que tu es un garçon raisonnable. Le pays est lynché, demande à ton ami d’arrêter au moins sa grève de la faim et je te promets de solutionner le problème dans l’heure qui suit. Si vous faites ça, je vous invite tous les trois à dîner ce soir autour d’un tajine de poulet au citron. » Ce à quoi je réponds que, si Jamaï reçoit son autorisation avant la fin de la journée, nous serions honorés d’être invités à sa table. Au même moment, nous apprenons qu’ordre a été donné au procureur du tribunal de première instance de Casablanca de remettre en mains propres à un Jamaï triomphal son sésame. Jettou appelle alors El Himma de son portable et lui annonce avec satisfaction : « On a gagné ! » Nous dînerons alors le soir même autour du tajine promis au domicile de Lahjouji. Au dessert, Jettou aura cette phrase terrible : « Vous devez savoir qu’au Palais, on ne lit pas tous vos articles dans le détail. On s’arrête souvent sur un titre qui dérange, une formule, mais le sens général n’est pas souvent compris. Vous n’avez pas affaire à des intellectuels. » Pour garder la face, le procureur du roi sera dépêché sur le plateau de télévision de la chaîne 2M pour annoncer que Le Journal a finalement produit les pièces manquantes imaginaires. Le publicitaire Nourredine Ayouch, un proche du Palais, était passé opportunément à l’administration du Journal pour demander une copie du dossier initial, remis un mois plus tôt au procureur. Il ira le déposer au greffe du Tribunal, offrant ainsi à l’État le prétexte officiel pour céder à la pression médiatique. »

Mohammed VI, Le grand malentendu. Dix ans de règne dans l’ombre de Hassan II. Par Ali Amar. Ed. Calmann-Lévy.

Maroc:Abderrazak Jaïdi:Homme à tout faire de la famille makhzenienne à Paris


Homme à tout faire de la famille royale à Paris, le Consul général du Maroc, M. Jaïdi, a réussi un tour de passe-passe : convaincre le Royaume d’acheter l’appartement parisien où il réside. Le Consul général du royaume enchanté du Maroc à Paris, Abderrazak Jaïdi, qui a rang d’ambassadeur, se fait du mouron pour son logement de fonction dans la capitale française. Il occupe actuellement un somptueux 203m agrémenté d’une terrasse de 16m, de deux parkings, de deux box, de quatre chambres de service de 13m chacune et d’une cave. Le tout en location à Neuilly-sur-Seine et pour un loyer de 8 300 euros par mois. Hélas, le sieur Jaïdi a eu une mauvaise surprise en mars dernier. Il s’en est ouvert le 26 mars par écrit (cf. doc 1) à son ministre de tutelle, Taïeb Fassi Fihri : « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que ce Consulat a été avisé par lettre recommandée par le biais d’un huissier de justice, représentant légal de la société Foncière du Rond Point demandant de rendre libre les lieux de toute occupation en date du 28 février 2010, fin du bail de l’appartement servant de résidence à S.E. l’Ambassadeur chargé du Consulat Général du Royaume du Maroc ». L’heure est grave mais le Consul a plus d’un tour dans sa manche.

Le Consul général invoque des excuses bidons Trop occupé à acheter des savonnettes Dans ce même courrier, Abderrazak Jaïdi, précise que « depuis la réception de la “notification” de quitter les lieux, a commencé la recherche d’un nouvel appartement en location ». Las ! La tâche semble insurmontable pour le Consul qui, il est vrai, passe l’essentiel de son temps (cf. encadré) à acheter des parfums et autres savonnettes pour la famille royale. À moins qu’il ne renâcle à fureter comme il se doit pour se dénicher un toit en location. Toujours est-il que Jaïdi se justifie en ces termes larmoyants auprès de son ministre de tutelle : « 1. Le loyer des appartements visités jusqu’à ce jour tourne autour de 12 000,00 et 15 500,00 euros. 2. Les Agences à Paris imposent des critères de garantie presque impossibles (prélèvement automatique sur le compte du consulat…) ». Rien, en réalité, que le royaume enchanté du Maroc ne pourrait surmonter, mais Jaïdi a une autre idée en tête : « l’opportunité d’achat de l’actuelle résidence est fort possible si votre Département donne son accord. La Société gérante vient de nous confirmer par lettre du 20 mars 2009 son souhait de passer cette transaction immobilière avec le Royaume du Maroc ». Elle en a eu du flair, l’agence immobilière… Le Maroc ne mégotte pas sur les prix Le 28 avril dernier, le chef de la Division du budget et des affaires financières du ministère marocain des Affaires étrangères, Nour Eddine El Alaloui, écrivait en effet à son copain le Consul Jaïdi (cf. doc 2) : « j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir négocier le prix d’achat du bâtiment, des dépendances et des parkings à partir de 2.200.000,00 euros ».

Le minsitère des Affaires étrangères est grand prince : 2,2 millions d’euros pour l’appartement du ConsulDes clients qui fixent un prix plancher aussi élevé pour entamer des négociations ne courent pas les rues par ces temps de disette. Dans une lettre envoyée au Consul Jaïdi et en date du 20 mars 2009 (cf. doc 3), la Foncière du Rond-Point, qui se dit très honorée de vendre cette propriété au Maroc, en évalue le prix de vente « occupé » à 2,78 millions d’euros. Dépendances incluses. Une chose est sûre, les Affaires étrangères se sont empressées de satisfaire le caprice du Consul. Alors que la dépense conséquente liée à l’achat de ce nid douillet n’était sûrement pas budgétée, il a obtenu gain de cause auprès de sa hiérarchie en vingt jours top chrono. Accord de principe décroché en 20 jours Il avait en effet reçu, dès le 9 avril, un courrier de son ministère lui donnant un accord de principe (cf. doc 4) pour l’achat de l’appartement. Un record ! Comme si le Maroc n’avait pas d’autres chats à fouetter. Comme si le Consul Jaïdi ne pouvait pas attendre que le prix de l’immobilier parisien ne chute à cause de la crise.

Horaires et honoraires du consul marocain à Paris


Accord de principe décroché en 20 jours

Il avait en effet reçu, dès le 9 avril, un courrier de son ministère lui donnant un accord de principe (cf. doc 4) pour l’achat de l’appartement. Un record ! Comme si le Maroc n’avait pas d’autres chats à fouetter. Comme si le Consul Jaïdi ne pouvait pas attendre que le prix de l’immobilier parisien ne chute à cause de la crise.

Horaires et honoraires du consul marocain à Paris

Si le Consul Abderrazak Jaïdi sait faire acheter des appartements au ministère des Affaires étrangères marocains, il est un peu moins prompt à remplir ses missions de consul. Bakchich ne résiste pas au plaisir de republier un article sur le bonhomme paru en juin 2006.

« Rien ne va plus entre les autorités marocaines et la Préfecture de police de Paris, où siègent les commissions chargées de décider de l’éventuelle reconduite à la frontière des étrangers indésirables.

Les flics français reprochent à leurs homologues marocains de ne pas délivrer les précieux laissez passer qui rendront l’expulsion possible. « Les Algériens, eux, jouent parfaitement le jeu, comme le faisaient les Marocains au début des années 90, explique-t-on à la PP (diminutif de la Préfecture de Police), on a le sentiment que du côté des autorités consulaires marocaines, rien ne va plus ». Au point d’ailleurs que le service du protocole des affaires étrangères a transmis une note à ce sujet à l’Ambassade du Marc à Paris.

Fournir cravates, parfums, costumes : un travail de consul

Gabegie… Corruption… Ces mots reviennent dans la bouche des employés des services marocains à Paris quand ils évoquent la mission du consulat général. À la tête de ce dernier, Abderrazzah Jaidi, qui a rang d’ambassadeur, est l’homme à tout faire du Palais royal à Paris, tout comme son frère qui a les mêmes fonctions aux États-Unis. À lui de fournir aux proches de sa Majesté les cravates, parfums et autres costumes dont ces derniers peuvent avoir besoin. À en croire ses vantardises, il est beaucoup plus prompt à aider les puissants de Rabat pour leurs menus emplettes qu’à coopérer avec le ministère français de l’Intérieur.

C’est à lui que revient aussi la mission humanitaire de trouver de bons hôpitaux à Paris pour les amis du pouvoir, alors que la situation sanitaire marocaine, elle, confine au désastre. »

Le minsitère des Affaires étrangères est grand prince : 2,2 millions d’euros pour l’appartement du Consul


Le Maroc ne mégotte pas sur les prix

Le 28 avril dernier, le chef de la Division du budget et des affaires financières du ministère marocain des Affaires étrangères, Nour Eddine El Alaloui, écrivait en effet à son copain le Consul Jaïdi (cf. doc 2) : « j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir négocier le prix d’achat du bâtiment, des dépendances et des parkings à partir de 2.200.000,00 euros ».

Des clients qui fixent un prix plancher aussi élevé pour entamer des négociations ne courent pas les rues par ces temps de disette. Dans une lettre envoyée au Consul Jaïdi et en date du 20 mars 2009 (cf. doc 3), la Foncière du Rond-Point, qui se dit très honorée de vendre cette propriété au Maroc, en évalue le prix de vente « occupé » à 2,78 millions d’euros. Dépendances incluses.

Une chose est sûre, les Affaires étrangères se sont empressées de satisfaire le caprice du Consul. Alors que la dépense conséquente liée à l’achat de ce nid douillet n’était sûrement pas budgétée, il a obtenu gain de cause auprès de sa hiérarchie en vingt jours top chrono.

Le Consul général invoque des excuses bidons



Trop occupé à acheter des savonnettes

Dans ce même courrier, Abderrazak Jaïdi, précise que « depuis la réception de la “notification” de quitter les lieux, a commencé la recherche d’un nouvel appartement en location ». Las ! La tâche semble insurmontable pour le Consul qui, il est vrai, passe l’essentiel de son temps (cf. encadré) à acheter des parfums et autres savonnettes pour la famille royale. À moins qu’il ne renâcle à fureter comme il se doit pour se dénicher un toit en location.

Toujours est-il que Jaïdi se justifie en ces termes larmoyants auprès de son ministre de tutelle : « 1. Le loyer des appartements visités jusqu’à ce jour tourne autour de 12 000,00 et 15 500,00 euros. 2. Les Agences à Paris imposent des critères de garantie presque impossibles (prélèvement automatique sur le compte du consulat…) ». Rien, en réalité, que le royaume enchanté du Maroc ne pourrait surmonter, mais Jaïdi a une autre idée en tête : « l’opportunité d’achat de l’actuelle résidence est fort possible si votre Département donne son accord. La Société gérante vient de nous confirmer par lettre du 20 mars 2009 son souhait de passer cette transaction immobilière avec le Royaume du Maroc ». Elle en a eu du flair, l’agence immobilière…

Paris : les bonnes affaires immobilières du Consul du Maroc

5 de Maio 2009


Homme à tout faire de la famille royale à Paris, le Consul général du Maroc, M. Jaïdi, a réussi un tour de passe-passe : convaincre le Royaume d’acheter l’appartement parisien où il réside.

Le Consul général du royaume enchanté du Maroc à Paris, Abderrazak Jaïdi, qui a rang d’ambassadeur, se fait du mouron pour son logement de fonction dans la capitale française. Il occupe actuellement un somptueux 203m agrémenté d’une terrasse de 16m, de deux parkings, de deux box, de quatre chambres de service de 13m chacune et d’une cave. Le tout en location à Neuilly-sur-Seine et pour un loyer de 8 300 euros par mois.

Hélas, le sieur Jaïdi a eu une mauvaise surprise en mars dernier. Il s’en est ouvert le 26 mars par écrit (cf. doc 1) à son ministre de tutelle, Taïeb Fassi Fihri : « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que ce Consulat a été avisé par lettre recommandée par le biais d’un huissier de justice, représentant légal de la société Foncière du Rond Point demandant de rendre libre les lieux de toute occupation en date du 28 février 2010, fin du bail de l’appartement servant de résidence à S.E. l’Ambassadeur chargé du Consulat Général du Royaume du Maroc ». L’heure est grave mais le Consul a plus d’un tour dans sa manche.

Don Sidi Mohamed Dadach en Casar de Cáceres.

8 de Maio 2009


EL EXCMO. AYUNTAMIENTO DE CASAR DE CÁCERES, HA RECIBIDO INSTITUCIONALMENTE AL ACTIVISTA DE LOS DERECHOS HUMANOS Y EXPRESO POLÍTICO SIDI MOHAMED DADACH.

Al encuentro, celebrado el día 28 de abril del 2009 en la Casa de Cultura, asistieron el Sr. D. Florencio Rincón Godino, Alcalde; la Sra. Eva Nuñez Tovar, concejala de cultura; el Sr. D. Badadi, delegado del Frente Polisario en Extremadura; la Señora Doña Paqui Campón, presidenta de la asociación de amigos del pueblo saharaui en Casar de Cáceres , Francisco Javier Callejas Marín, representante del Observatorio de Derechos Humanos del ICABA.

El Señor Sidi Mohamed Dadach es recibido por Canal Ectremadura.


EL ACTIVISTA DE LOS DERECHOS HUMANOS Y EXPRESO POLÍTICO SIDI MOHAMED DADACH HA SIDO ENTREVISTADO ESTA MAÑANA EN EL CANAL EXTREMADURA TV, DURANTE EL TRANSCURSO DEL PROGRAMA TELEVISIVO “EL DÍA ES NUESTRO”, RESPONDIENDO A LAS PREGUNTAS DE LOS PERIODISTAS QUE SE ENCONTRABAN CON ÉL.

Realizó una denuncia de las violaciones de los derechos humanos que ejerce la fuerza de ocupación marroquí contra la población saharaui.

Tres mujeres para desminar el desierto.

8 de Maio 2009


EN MEDIO DEL SÁHARA, TRES MUJERES Y TRES HOMBRES CAMINAN ENTRE LA ARENA ENVUELTOS EN PESADOS CHALECOS AZULES. LAS CHICAS LLEVAN SUS CABEZAS CUBIERTAS POR UN TURBANTE Y SU CARA PROTEGIDA POR UNA MÁSCARA DE PLÁSTICO TRANSPARENTE. ALREDEDOR DE SU CINTURA, UNOS ARTILUGIOS PITAN CADA VEZ QUE SE TOPAN CON ALGÚN OBJETO METÁLICO. SUS PIERNAS SE MUEVEN DENTRO DE UN ENDEBLE RECTÁNGULO AMARILLO, QUE ES PARTE DE SU EQUIPAMIENTO. TODO ACONTECE EN LA MÁXIMA LENTITUD. EXPLORAN EL TERRITORIO CON MOVIMIENTOS PRUDENTES QUE RECUERDAN LOS DISCRETOS PASOS DE UN PUMA.

Las chicas se llaman Toufa, Chaia y Mariam, y son las primeras y únicas mujeres saharauis que trabajan en el programa de desminado del Sáhara Occidental. Desde hace un año, arriesgan su vida para desactivar minas antipersona, bombas de racimo, misiles y todo tipo de artefacto explosivo enterrado en el desierto. «Antes de comenzar este trabajo, no tenía ni idea de que hubiese tantas minas en nuestra tierra», reconoce Mariam Zaid Ahmar, 23 años y una mirada tan firme y profunda, que parece desmentir el hecho de que es la más joven del equipo. «Nunca en mi vida había visto una mina de cerca, a lo sumo en la televisión», asegura Toufa Brahim Balel, enfundada en una melfa rosa, el traje tradicional del Sáhara.



Hasta 10 millones de minas y bombas de racimo se ocultan a lo largo de los 2.700 kilómetros que mide el muro de la vergüenza. Así se refieren los saharauis a la enorme fortificación que separa el Sáhara ocupado por Marruecos, desde 1975, de los territorios reconquistados por el Frente Polisario durante 16 años de una guerra sangrienta, que acabó en 1991 y dejó centenares de muertos entre la población civil. Es una larga herida de alambre de espino y arena que rompe en dos un pueblo y su país. El reino alauí lo construyó en los años 80 para repeler los ataques de los guerrilleros saharauis, y llegó a gastarse en su mantenimiento la cifra astronómica de tres millones de dólares diarios. Vigilado permanentemente por 165.000 soldados armados hasta los dientes, el muro del Sáhara está considerado como el mayor campo de minas del mundo. Desde 2006, la ONG británica Landmine Action (LMA) lucha para recuperar este territorio martirizado por las bombas y muy rico en fosfatos, una materia prima muy valiosa para la fabricación de fertilizantes y la verdadera razón de este conflicto olvidado.

En el Sáhara LMA ha instalado su cuartel general en Tifariti, una pequeña aldea del desierto a 600 kilómetros de Tindouf (Argelia), donde 200.000 refugiados saharauis malviven desde hace 33 años en campamentos precarios, y en condiciones humanas y sanitarias desesperadas. Tifariti es un emblema en la reciente historia de los saharauis. Aquí recalaron los primeros refugiados tras la ocupación de Marruecos, después de la retirada de España. Sobre estos campamentos improvisados cayeron las bombas marroquíes de napalm y fósforo blanco, en 1976. Desde entonces, este poblado está habitado sólo por nómadas y un puñado de militares polisarios que defienden los territorios arañados a los marroquíes a costa de muchas pérdidas humanas.

Una escuela sin alumnos, un hospital sin pacientes y una decena de casas en ruinas, construidas en la época de la colonización española, son los únicos edificios de este asentamiento. Aquí, YO DONA encontró a las mujeres de las minas. «Mis amigas se sorprendieron cuando les conté que iba a trabajar en este proyecto», recuerda Toufa, de 28 años. «Alguna me dijo que podría ser peligroso pero, al final, tanto ellas como mi familia entendieron mi elección», añade en hassania, el dialecto árabe que hablan los saharauis. La entrevista se desarrolla en el comedor de la sede de LMA, un cuarto sencillo y oscuro en el que sólo hay una mesa, un televisor, una nevera y un hervidor de agua para el café. Toufa y Mariam se enteraron del programa de LMA por un anuncio en la radio saharaui. «Nunca había estado en Tifariti, pero lo tuve claro desde el minuto uno», dice la primera. «Es un proyecto humanitario muy bonito. Nuestra labor contribuye a disminuir el número de víctimas de las minas», añade la segunda. «Para ellas es un gran desafío y, al mismo tiempo, una muestra de la fuerza de la mujer saharaui. Estamos muy orgullosos de ellas», afirma Ahmed Sidi Ali, director de LMA en el Sáhara Occidental. Tifariti representa la tierra prometida, el primer sitio al que acudir, si se llegase a celebrar el ansiado referéndum sobre la autodeterminación que la ONU viene prometiendo (y aplazando) desde hace ya tres décadas. «Por eso empezamos a limpiar esta zona. La seguridad es primordial para repoblar esta ciudad», dice Ahmed.

Hoy, 30 PERSONAS TRABAJAN DE FORMA ESTABLE EN EL PROGRAMA DE DESMINADO DE LMA. OTROS TRES EQUIPOS DE SEIS REALIZAN EL TRABAJO de campo necesario para localizar y neutralizar las minas en la zona saharaui del muro. El resto de empleados se encarga de tareas administrativas y organizativas: hay desde un cocinero hasta un experto en tecnología y GPS, Aslan, un checheno que ha cambiado las montañas del Cáucaso por las dunas del desierto. También colabora un médico alemán. Ralf enseña a los miembros sanitarios del equipo a prestar auxilio en caso de accidente, ya que están constantemente en contacto con materiales explosivos. «Nuestro personal médico debe estar capacitado para estabilizar al paciente hasta que pueda ser trasladado al hospital más cercano», explica este hombre, que ha dejado durante dos meses su sueldo de médico en Suiza para colaborar con la ONG. En total, seis mujeres operan en la sede de LMA: tres en el desminado y, otras tres, en la administración. Su presencia no es casual. Según Ahmed, responde al deseo del Gobierno saharaui en el exilio de fomentar la igualdad de oportunidades entre hombres y mujeres, todo un hito para un pueblo musulmán. LMA se hizo eco de este planteamiento y, desde la radio saharaui, lanzó una convocatoria sólo para mujeres. Se presentaron 35 chicas, entres ellas, Toufa y Mariam. En cambio, Chaia Sidahmed Mohamed Lamin, la tercera operadora, se enteró del proyecto por un amigo. Esta mujerde 29 años, trabajaba como enfermera cuando se presentó a las pruebas de selección. Está divorciada y tiene una hija de nueve años que estudia en Argelia, como muchos niños saharauis que ya completaron la educación primaria en los campamentos de Tindouf. Esto no supuso ningún impedimento para que decidiera cambiar su vida y ocuparse del desminado de una de las zonas más peligrosas del planeta. «Tiene mucho valor, no teme nada, ni las explosiones», asegura Mohamed, el traductor y compañero de aventuras. «Sabemos exactamente la hora de cada explosión, nos la comunican vía radio», afirma Chaia con una gran sonrisa. «Conocemos a la perfección todas las medidas de seguridad. No hay que tener miedo», agrega Mariam.

Estas mujeres han dejado su mundo para enrolarse en un proyecto que conlleva muchos riesgos. Les mueve un fuerte compromiso patriótico. «Queremos ayudar nuestro país y salvar vidas», dice cada una su manera. En varios momentos de la entrevista, su mirada se pierde en la pantalla de la tele. Una novela en árabe capta toda su atención. Mientras siguen el capítulo con el rabillo del ojo, hablan de las minas como un tendero hablaría de pepinos. Para ellas, forman parte de la rutina. Todo en la sede de LMA recuerda la tremenda capacidad del ser humano para construir máquinas de muerte. Un mostrador recoge varios ejemplares de minas, bombas, granadas y cohetes. De las paredes cuelgan varios mapas de zonas minadas. Aslan y Ralf muestran una documentación sobre los accidentes registrados en la zona desde que arrancó el proyecto de desminado. El más grave ocurrió en febrero de 2007. Salek Mahmoud, un niño de 14 años, murió a consecuencia de la explosión de una bomba de racimo. Su hermano Said resultó gravemente herido. Hace un año, otro joven de 17 años fue alcanzado por la explosión de una bomba, aunque no falleció. «Al otro lado del muro también hay muchos accidentes con las minas, pero nadie los contabiliza», resalta Ahmed, el director del proyecto. En abril de 2008, dos nómadas resultaron heridos mientras intentaban recuperar su camello, que se había perdido en una zona contigua al muro, donde hay más minas. Por suerte, sólo murió el camello. Finalmente, el pasado 13 de octubre dos jóvenes de 22 años reportaron graves heridas en las manos y en la cara, al recoger una mina del suelo. Tras ver las fotos de las víctimas, el nivel de admiración crece. Sin duda, hay que tener valor para caminar sobre un terreno minado tan sólo con la protección de un chaleco y una máscara. El trabajo en el Sáhara es complejo y se articula en varias fases: reconocimiento visual de la zona; localización e identificación de los artefactos; señalización de las zonas peligrosas con marcas convencionales rojas y blancas; y finalmente, explosión de las minas y bombas todavía activas. Es una tarea que requiere mucha paciencia, porque hay que rastrear el territorio palmo a palmo con detectores de metales muy sensibles.

El problema es que los años de guerra y de alto el fuego militarizado han dejado el desierto plagado de una cantidad inimaginable de chatarra. El trabajo se ve dificultado por los acuerdos internacionales entre Marruecos, el Polisario y la ONU, que prohíben a los equipos acercarse a más de cinco kilómetros del muro, a la que se considera zona franca. Los miembros de LMA trabajan de lunes a domingo durante ocho semanas. Después, tienen dos semanas libres y pueden viajar a los campamentos para visitar a sus familias. La magnitud del muro, unida a la escasez de recursos de esta ONG, convierte la limpieza del Sáhara en una labor titánica. Hay que estar realmente motivado para no desanimarse ante una tarea, que puede durar décadas. «Es un orgullo estar aquí. Siempre soñé con ser militar y trabajar entre hombres, porque ellos van a la guerra», atestigua Chaia. No hay que olvidar que los saharauis, pese al alto el fuego de los últimos 17 años, conservan una mentalidad bélica y ven a Marruecos como su enemigo. Pero Chaia no desea que haya guerra. «Espero que el pueblo saharaui logre la independencia lo antes posible. Yo soy optimista», declara.

El pasado 3 de diciembre, 94 países, entre ellos España, firmaron en Oslo el tratado internacional que prohíbe las bombas de racimo. Son muy peligrosas, y hasta más mortíferas que las minas, porque contienen en su interior minibombas que quedan diseminadas por el territorio y explotan cuando alguien las pisa. MARRUECOS, QUE EMPLEÓ ESTAS ARMAS EN LA GUERRA CONTRA EL FRENTE POLISARIO, NO HA FIRMADO EL ACUERDO DE OSLO, AL IGUAL QUE EE UU, RUSIA, CHINA E ISRAEL. Tampoco ha suscrito la Convención de Ottawa de 1997, que prohíbe el uso de minas antipersonas. Se calcula que causan hasta 20.000 víctimas al año en todo el mundo y que, desde 1965, cerca de 110.000 personas murieron o quedaron mutiladas por la explosión de bombas de racimo. Más de la cuarta parte de ellas son niños, que las confunden con juguetes.

Ambos artefactos tienen un efecto indiscriminado sobre la población civil; obstruyen el desarrollo económico, en cuanto impiden toda actividad agraria; y ralentizan la reconstrucción de infraestructuras. Como ha quedado patente en el Sáhara Occidental, retrasan y dificultan el regreso de refugiados, y tienen un impacto negativo en la pacificación y la asistencia humanitaria.
Toufa, Chaia y Mariam preparan el té, como todas las tardes. Es el té del desierto y se toma tres veces en vasos diminutos. «El primero es amargo como la vida, el segundo es dulce como el amor y el tercero es suave como la muerte.» Como las minas, también esta ceremonia requiere tiempo y paciencia. Es una liturgia que se repite a todas horas en muchos rincones del desierto, desde las jaimas de los nómadas hasta los cuarteles militares.

La charla alrededor del té se torna cómplice. Toufa reconoce que echa de menos a su familia, «sobre todo a mi abuela, me crié con ella». Pero todas coinciden en que han encontrado una segunda familia. No les une sólo el trabajo y la lejanía, también el estilo de vida. En LMA no hay cuartos individuales y las chicas duermen juntas en una habitación comunitaria, sobre las tradicionales mantas del desierto. Aunque están encantadas con su trabajo, admiten que no está exento de dificultades. Lo peor, sin duda, es cuando pega el sol. «Con la máscara y el equipo protector, se pasa mucho calor», señala Toufa. También hay tormentas de arena y los extenuantes viajes por las rutas del Sáhara. ¿Dejó algún novio en los campamentos? Toufa baja la mirada y susurra con una sonrisa: «Son cosas íntimas». Nayat Mohamed Salem Sanusi, la secretaria del programa, 24 años y una belleza penetrante, se echa a reír a carcajadas: «Yo no tengo novio, pero si algún día hay boda aquí en Tifariti, te invitamos». Entra Safia Sidahmed, la jefa de finanzas. «Es otra víctima de la epidemia de soltería», bromea Mohamed. Safia es la que paga los sueldos, 300 euros al mes para jugar con fuego, nunca mejor dicho. Fue la primera mujer en LMA. «Al principio pensé en volver a los campamentos», dice esta chica de 28 años, «pero pronto cambié de opinión. Me arroparon y no dejaron que echara de menos a mi familia», agrega. Y Nayat nos despide solemne: «Espero que los lectores no olviden que aquí hay un país que lucha por la libertad».

Don Sidi Mohamed Dadach es recibido en Don Benito.

8 de Maio 2009


EL EXCMO. AYUNTAMIENTO DE DON BENITO, HA RECIBIDO INSTITUCIONALMENTE AL ACTIVISTA DE LOS DERECHOS HUMANOS Y EXPRESO POLÍTICO SIDI MOHAMED DADACH.

Al encuentro, celebrado el día 6 de mayo en el Excmo. Ayuntamiento, asistieron el Sr. D. Mariano Gallego, Alcalde-Presidente; la Sra. Isabel galán, concejala; el Sr. D. Allali El Mami, subdelegado del Frente Polisario en Extremadura; el Sr. D. Hafdala, abogado del Observatorio de Derechos Humanos del ICABA, el Director del Observatorio de Derechos Humanos del ICABA y la Sra. Dª. Rosario García Díaz, Presidenta de los Intergrupos Parlamentarios “Paz y Libertad para el Sahara” y diputada de la Asamblea Extremeña.

El Sr. De la Fuente tomó la palabra para expresar la sensibilidad excepcional que tiene Extremadura con la causa saharaui y el valor incalculable del homenajeado.

El Sr. Gallego afirmó que el Sr. Daddach es una persona digna de admiración y que su ayuntamiento apoya al pueblo saharaui. Terminó diciendo: “esperemos que todo el caminar que usted tiene sirva para una solución del conflicto”.

Por su parte el Sr. Daddach, expresó el placer y orgullo que siente por el recibimiento y por el compromiso de Extremadura con la causa saharaui.

El Señor Sidi Mohamed Dadach visita Villanueva de la Serena.


EL EXCMO. AYUNTAMIENTO DE VILLANUEVA DE LA SERENA, HA RECIBIDO INSTITUCIONALMENTE AL ACTIVISTA DE LOS DERECHOS HUMANOS Y EXPRESO POLÍTICO SIDI MOHAMED DADACH.

Al encuentro, celebrado el día 6 de mayo en el Excmo. Ayuntamiento, asistieron el Sr. D. Miguel Ángel Gallardo, Alcalde-Presidente, los concejales D. Joaquín Calderón y D. Juan Antonio Vicioso, el Sr. D. Allali El Mami, subdelegado del Frente Polisario en Extremadura; el Presidente de la Asociación de Amigos/as del Pueblo Saharaui de Villanueva, el Sr. D. Ángel Luis; el Sr. D. Hafdala, abogado del Observatorio de Derechos Humanos del ICABA, el Director del Observatorio de Derechos Humanos del ICABA y la Sra. Dª. Rosario García Díaz, Presidenta de los Intergrupos Parlamentarios “Paz y Libertad para el Sahara” y diputada de la Asamblea Extremeña.


En dicho encuentro tomó la palabra el Sr. De la Fuente para expresar “el privilegio que supone para Extremadura tener a Daddach entre nosotros”.

El Sr. Gallardo expresó que el Sr. Daddach representa la perseverancia y la dignidad del pueblo saharaui y que era un orgullo para él conversar con alguien que simboliza la lucha de los Derechos Humanos.

Por su parte el Sr. Daddach, aseveró que para él también es un honor está en el Ayuntamiento y que se siente muy orgulloso de recibir el premio de derechos humanos del Colegio de Abogados de Badajoz aunque ese premio no es para él, sino para todo el pueblo saharaui.

Al final del encuentro hubo una rueda de prensa en el Excmo. Ayuntamiento de Villanueva de la Serena, con numerosos medios de comunicación.

Ataques y desmayos de presos políticos saharaui.


EL LUNES SE DESMAYARÓN VARIAS PRESOS POLÍTICOS SAHARAUIS EN UNA CÁRCEL DE MARRUECOS, COMO CONSECUENCIA DE LA HUELGA DE HAMBRE QUE ESTÁN LLEVANDO A CABO.

Se supo desde la Asocicación de DD HH que los presos fueron llevados a la clínica de la cárcel, pero que en pocas horas los trasladaron a sus celdas individuales, donde carecen de higiene con unas condiciones de salud y de seguridad elementales.


La misma fuente anunció que hay varios presos en la cárcel de Calagmaguna que estan siendo incitados por la administración penitenciaria para que ataquen a los presos políticos saharauis que se encuentran en peor estado.

Conferencia en la Universidad de Cáceres.


EL SEÑOR SIDI MOHAMED DADACH DARÁ UNA CONFERENCIA EN LA FACULTAD DE DERECHO EN LA UNIVERSIDAD DE CÁCERES.

El acto se celebrará el día 12 de mayo del 2009 a la 13:00 de la mañana. A el asistirán varios miembros del Observatorio de Derechos Humanos del Ilustre Colegio de Abogados de Badajoz.

El COC de Badajoz acogerá al grupo saharaui LA ESTRELLA POLISARIO.


EL COC DE BADAJOZ ACOGERÁ UN CONCIERTO DEL GRUPO LA ESTRELLA POLISARIA Y UN ACTO DE SOLIDARIDAD CON LOS SAHARAUIS.

El Centro de Ocio Contemporáneo (COC) de Badajoz acogerá el viernes próximo un concierto del grupo La Estrella Polisaria, evento que también tendrá carácter de acto de solidaridad con el pueblo saharaui.
El COC informó hoy en nota de prensa de que La Estrella Polisaria tiene un estilo en el que se expresa un regreso a lo tradicional, mezclado con lo moderno, "es decir, un retorno a las tierras aún ocupadas por Marruecos". Son cantos y danzas donde la tradición está acompañada de la flauta y el tidinit africano.



"Sus sonidos finos y su danza buscan transportar al espectador a Africa, al origen del ritmo, al mundo místico de esa región", apunta el centro pacense, que precisa que "existe una importante tradición literaria de hombres y mujeres del desierto que La Estrella Polisaria ha querido preservar mediante la música saharaui de cuerdas y tambores".
"Es la representación de la resistencia de un pueblo que lleva más de 30 años luchando por su derecho a existir; es un tributo a los saharauis asediados por un muro que separa a cientos de familias y divide a un país", apostilla el COC.

DADDACH

Al concierto asistirá el conocido activista Sidi Mohammed Daddach, del que recuerda que nació en 1957 en el Sahara Occidental (Guelta Zemmur), cuando era la 53 provincia española. "Con DNI español, y nacionalidad española, que perdió por su cautiverio, es un activista saharaui y expreso político, que nunca cometió acto alguno violento, conocido por su pacifismo", subraya.

"Daddach se ha convertido en un símbolo de la lucha del pueblo saharaui por su independencia, representado en su persona la lucha por la libre determinación del Sahara Occidental", expone el comunicado.

"Su activismo y militancia, a pesar del sufrimiento de esos 24 años de cautiverio y torturas, (después de Mandela es el hombre que más tiempo ha estado en prisión) y las presiones que sufre, le han hecho fundar, junto con otros activistas, como Hmad Hamad, (premio de Derechos Humanos del Observatorio de DDHH del Icaba 2007) el Comité Codapso, (Comité de Defensa del Derecho de Autodeterminación del Pueblo Saharaui) que preside", añade.

Este año 2009 recibirá el premio de Derechos Humanos que otorga el Observatorio de Derechos Humanos del Colegio de Abogados de Badajoz, por su "inquebrantable voluntad de defensa de los derechos humanos y su decidida defensa del pueblo saharaui, reconociendo en su persona, la lucha justa del pueblo por la liberación del Sahara Occidental ocupado por Marruecos".

Conferencia del Señor Sidi Mohamed Dadach en Plasencia.


EL 29 DE ABRIL DEL 2009 SE CELEBRÓ UNA CONFERENCIA EN LA UNIVERSIDAD POPULAR DE PLASENCIA, CON MOTIVO DE LA LLEGADA A EXTREMADURA DE UNO DE LOS MÁS IMPORTANTES ACTIVISTAS SAHARAUIS, EL SEÑOR SIDI MOHEMED DADACH.

Asistieron el Sr. SERGIO PÉREZ, Alcalde de Hervás; las Sras. CARMEN BLAZQUEZ y RAQUEL PUERTAS, Concejala de Inmigración y de Igualdad y Turismo respectivamente, del Ayuntamiento de Plasencia; el Sr. JOSÉ MANUEL DE LA FUENTE SERRANO, Director del Observatorio de Derechos Humanos del ICABA; el Sr. HAFDALA, abogado del Observatorio de Derechos Humanos; el Sr. NICANOR, Presidente de la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Plasencia, la Sra. ROSARIO GARCÍA DÍAZ, presidenta de los Intergrupos Parlamentarios "Paz y Libertad para el Sahara" y diputada de la Asamblea de Extremadura, así como representantes del movimiento solidario.


En las intervenciones, el Sr. Nicanor ha hecho una pequeña presentación de los miembros que componían la mesa así como del motivo de celebrar dicho acto.

A continuación el Director del Observatorio de Derechos Humanos del Icaba explicó cual es la situación jurídica del Sahara. Además, expuso el trabajo que realizan cuando asisten a los juicios contra los presos políticos saharauis, así como las violaciones que sufre la población saharaui en general, por parte de las fuerzas de ocupación marroquí.

El Sr. Daddach ha hablado de las graves violaciones de los derechos humanos en el Sahara Occidental ocupado por Marruecos y ha relatado como fueron sus 24 años en las cárceles marroquíes y de los 14 que estuvo condenado a muerte por sus ideas y como sufrió la tortura, el trato despiadado y degradante por parte de sus verdugos.

Terminada las intervenciones, hubo una amplia participación de los asistentes, que mostraron su apoyo al pueblo saharaui en general y a Daddach en particular por su resistencia y determinación en la lucha por sus ideas.

Una vez concluido el acto, el Sr. Daddach fue recibido por la Sra, Alcaldesa de Plasencia, Dña. Elia Blanco, que excusó su no asistencia al acto.

Campaña Internacional para salvar a Yahya Mohamed El Hafed Iaaza.


EL COLECTIVO DE DEFENSORES SAHARAUIS DE DERECHOS HUMANOS (CODESA) LANZA UNA CAMPAÑA INTERNACIONAL PARA SALVAR LA VIDA DEL DEFENSOR SAHARAUI DE DERECHOS HUMANOSYAHYA MOHAMED EL HAFED IAAZA.

A raíz de la huelga de hambre llevada a cabo por el preso político saharaui y defensor de los derechos humanos YAHYA MOHAMED EL HAFED y por un grupo de presos políticos saharauis en las cárceles locales de INZEGAN y AIT MELLOUL (Marruecos) desde el día 4 de abril de 2009, y debido a la gravedad del estado de salud de dichos presos y especialmente de YAHYA MOHAMED EL HAFED después de más de 30 días de huelga, y frente a la intransigencia del gobierno marroquí al rechazar sus reivindicaciones más básicas, y ante las peticiones de las familias y diferentes llamamientos de las organizaciones internacionales en defensa de los derechos humanos, la oficina ejecutiva de CODESA manda una campaña internacional.



Antecedentes:

YAHYA MOHAMED EL HAFED IAAZA es miembro de la AMDH (sección de Tan-Tan) y del CODESA.
Fue detenido el 29 de febrero de 2008 en Tan-Tan (sur de Marruecos) y sometido a torturas en la comisaría como consecuencia de sus opiniones políticas y su activismo en favor de los derechos humanos.
El Tribunal de Agadir (Marruecos) lo condenó a 15 años de cárcel. Está aislado en una celda individual desde hace 28 días en la cárcel local de AIT MELLOUL (Marruecos) como medida preventiva y como venganza al haber expresado sus opiniones políticas durante su proceso.
Ha sido víctima de rapto político en 2 ocasiones, en 2005 y 2006.
YAHYA MOHAMED EL HAFED IAAZA, de 43 años, es padre de tres niños (FATIMATOU, de 11 años, El HAIBA, de 8 años y MAIMOUNA, de 1 año y medio). Padece varias enfermedades: anemia, asma, úlcera reumática y hemorroides... Yahya Mohamed es la persona que está a cargo de su familia y de su padre, ya que depende de él en cuanto a la alimentación y desplazamientos, pues se trata de un anciano discapacitado.