domingo, 3 de maio de 2009

Momo 6 passé au vitriol (Part IV)


Génération M6

Tout au long de son livre, Ali Amar égrène plusieurs révélations sur l’histoire du Journal Hebdomadaire comme cet épisode concernant l’ancien Premier ministre Driss Jettou.

« Dans sa villa du Val d’Anfa à Casablanca, Driss Jettou me reçoit avec le sourire, ce 25 juillet 2008. Je n’avais pas vu l’ancien Premier ministre depuis des années. Le sujet pour lequel je souhaitais le rencontrer devient presque secondaire lorsqu’il se met à égrener des souvenirs communs. « Tu ne sais pas à quel point je vous ai défendu lorsque j’étais aux affaires. Tout le monde voulait votre peau, des gens au Palais bien sûr, mais plus encore chez les socialistes. Parfois, le Conseil du gouvernement faisait de votre cas une obsession. Ça n’a pas été de tout repos, crois-moi. » Je veux bien le croire en effet.

2 décembre 2000, Abderrahmane Youssoufi, Premier ministre socialiste à l’époque, entérine la mort du Journal. Je suis attablé avec Aboubakr Jamaï, Fadel Iraki et l’un des enfants de Mehdi Ben Barka à la terrasse d’un café du XVIe arrondissement à Paris lorsque nous apprenons la nouvelle. Nous décidons de rester en France encore quelques jours pour organiser notre contre-attaque, car cette fois-ci la bataille sera encore plus rude et nous savons que notre meilleure défense est notre exposition à l’opinion internationale.

L’interdiction de l’hebdomadaire coïncide avec la tenue au Maroc du premier congrès de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) dans un pays non démocratique. Dans son communiqué de protestation, la FIDH fait remarquer à Youssoufi les contradictions de sa décision. Il prétend la prendre dans « sa conviction de renforcer les espaces de liberté », alors même qu’il a utilisé le fameux article 77 du code de la presse qui a servi pendant des décennies à censurer son propre parti lorsque celui-ci était dans l’opposition. Le satisfecit que voulait donner cette puissante organisation au royaume en organisant son congrès à Casablanca pour la transition vers un État de droit dans laquelle il semblait s’être engagé va tourner à la catastrophe médiatique.

Driss El Yazami, l’ancien opposant du régime et cheville ouvrière de la FIDH, se sent floué par cette décision liberticide. À notre retour de Paris, il invite Aboubakr Jamaï à la tribune du Congrès. Face aux caméras du monde entier, après un discours percutant, le jeune patron du Journal annonce sa décision d’entamer sur-le-champ une grève de la faim illimitée afin d’obtenir l’autorisation de ressusciter sa publication.

Les débats prévus sur les avancées en matière de droits de l’homme sous Mohammed VI paraissent dès lors désuets. Youssoufi, qui avait quitté la salle avant l’intervention de Jamaï, est décrédibilisé. Ce scénario inattendu au Palais va le contraindre à reconsidérer sa position, surtout qu’une campagne de presse à l’internationale se fait de plus en plus l’écho de la fin du « printemps marocain ».

Fouad Ali El Himma, en retrait depuis le début de la crise, reprend langue avec Fadel Iraki, l’actionnaire principal du Journal. Le rendez-vous aura lieu à Marrakech, alors que Jamaï, cloîtré depuis presque une semaine dans son bureau où il a installé un lit de camp, reçoit sans interruption les médias et enchaîne les conférences de presse jusqu’à épuisement.

La mobilisation est à son comble, alors que l’État et sa justice se confondent dans des explications juridiques surréalistes pour justifier leur refus d’autoriser Jamaï à lancer un nouveau titre. Le parquet de Casablanca, censé donner ce sésame sur simple présentation d’un dossier, conformément au code de la presse, joue la montre en arguant que des pièces administratives n’ont pas été produites, sans pour autant préciser lesquelles.

Alors en route pour Marrakech, Fadel Iraki reçoit un coup de téléphone de son ami Abderrahim Lahjouji, le patron de la CGEM, l’équivalent marocain du MEDEF, avec qui il s’était entretenu durant la journée. Il lui demande de faire demi-tour d’urgence et de le retrouver à son bureau privé de la rue d’Alger.

Là, la surprise est de taille : Driss Jettou, alors conseiller du roi, l’y attend. Iraki m’appelle pour assister à la rencontre. L’échange est cordial, mais quelque peu tendu. Lahjouji y met beaucoup du sien, explique au conseiller les retombées néfastes de l’affaire et étale sous ses yeux les articles du Monde, du Figaro et de Libération qui parlent d’un retour aux années sombres. Jettou se tourne vers moi et me dit : « Écoute, je sais que tu es un garçon raisonnable. Le pays est lynché, demande à ton ami d’arrêter au moins sa grève de la faim et je te promets de solutionner le problème dans l’heure qui suit. Si vous faites ça, je vous invite tous les trois à dîner ce soir autour d’un tajine de poulet au citron. »

Ce à quoi je réponds que, si Jamaï reçoit son autorisation avant la fin de la journée, nous serions honorés d’être invités à sa table. Au même moment, nous apprenons qu’ordre a été donné au procureur du tribunal de première instance de Casablanca de remettre en mains propres à un Jamaï triomphal son sésame.

Jettou appelle alors El Himma de son portable et lui annonce avec satisfaction : « On a gagné ! » Nous dînerons alors le soir même autour du tajine promis au domicile de Lahjouji. Au dessert, Jettou aura cette phrase terrible : « Vous devez savoir qu’au Palais, on ne lit pas tous vos articles dans le détail. On s’arrête souvent sur un titre qui dérange, une formule, mais le sens général n’est pas souvent compris. Vous n’avez pas affaire à des intellectuels. »

Pour garder la face, le procureur du roi sera dépêché sur le plateau de télévision de la chaîne 2M pour annoncer que Le Journal a finalement produit les pièces manquantes imaginaires. Le publicitaire Nourredine Ayouch, un proche du Palais, était passé opportunément à l’administration du Journal pour demander une copie du dossier initial, remis un mois plus tôt au procureur. Il ira le déposer au greffe du Tribunal, offrant ainsi à l’État le prétexte officiel pour céder à la pression médiatique. »

Mohammed VI, Le grand malentendu. Dix ans de règne dans l’ombre de Hassan II. Par Ali Amar. Ed. Calmann-Lévy.

Momo 6 passé au vitriol (Part III)


Les deux têtes de Janus

Au menu de ce chapitre, la description des relations entre deux personnalités proches de Mohammed VI : les sieurs Fouad Ali el Himma et Mounir Majidi. Les deux hommes se livrent un combat de titans pour le pouvoir et l’oreille du souverain.

« Depuis que Mohammed VI est roi, les parcours fulgurants des deux hommes résument à eux seuls la « nouvelle ère ». Deux personnalités, devenues en dix ans les plus influentes du Maroc, qui n’ont presque aucun point en commun, sinon celui de vouloir être au plus près de Sa Majesté. Ils personnalisent deux archétypes de cette « Génération M6 », mais surtout deux versants d’un même pouvoir, dont le roi a lui-même tracé les contours : El Himma à la politique et à la sécurité en tant que ministre délégué de l’Intérieur, Majidi au business et à la gestion de la fortune royale en tant que chef du secrétariat particulier du roi.

Depuis qu’ils se sont hissés au pinacle du pouvoir, ces deux confidents de Mohammed VI font mine de respecter ce jeu de rôle, mais, à chaque faiblesse de l’un ou de l’autre, leur guerre d’usure laisse jaillir des étincelles. En coulisses, leur combat n’a pas repris : il ne s’est jamais interrompu. « Arrêter de surveiller l’autre serait déjà une erreur, cesser de s’en méfier, une faute », commente un habitué du sérail.

Les quelques patrons invités à la cène d’Elalamy qui abordent ce sujet en discrets conciliabules ont des raisons de s’inquiéter : ils font partie du clan Majidi, formaté autour des holdings royaux et du patronat. Et Majidi est de nouveau au centre de plusieurs polémiques qui pourraient favoriser ceux d’en face, affidés à l’aile sécuritaire du Palais.

Déjà en 2004, lorsque se préparait la relève au sein du patronat, El Himma avait saisi l’occasion d’avancer ses pions dans le pré carré des hommes d’affaires, soutenu en cela par le tour de vis sécuritaire donné au pays au lendemain des attentats sanglants du 16 mai 2003 à Casablanca, la capitale économique du royaume.

El Himma avait profité de l’événement pour accuser publiquement les grands patrons de la ville de ne pas suffisamment investir afin de stimuler l’économie marocaine, de réduire le chômage et ce faisant d’éradiquer la misère des banlieues, terreau fertile de l’islamisme radical. Il empiète alors sur le domaine réservé de Majidi, qui lui aussi veut contrôler à sa manière le patronat en y plaçant ses fidèles alliés. Parce qu’il s’agit de menace terroriste, parce que la sécurité nationale est en jeu, l’incursion d’El Himma sera tolérée par Mohammed VI.

Un geste qui sera très médiatisé et qui rappelle une vérité toute simple : dans la hiérarchie du pouvoir marocain, il n’y a pas de place pour deux vice-rois en période de crise. « Comment, dans ces conditions, parler d’attelage efficace destiné à secouer l’immobilisme du gouvernement ? », s’interroge la presse, qui critique cette polarisation du pouvoir autour du roi et qui ne crée que tensions et scandales à répétition.

Cette fois, le fer est croisé au cœur du business de Mohammed VI. Une violente controverse vient d’éclater autour du débarquement précipité de Khalid Oudghiri, un ancien cadre de la BNP promu au poste de P-DG d’Attijariwafa Bank, la banque contrôlée par les holdings du roi. Yassine Mansouri, le patron de la DGED (Direction générale des études et de la documentation), le service de contre-espionnage marocain, est destinataire en décembre 2006 d’une missive confidentielle de ses homologues français. La France, première partenaire économique du royaume, s’inquiète de voir malmenés ses intérêts au Maroc.

Mohammed VI est immédiatement informé. On ne saurait obscurcir le ciel dégagé des relations privilégiées avec Paris, alors que le soutien de l’Élysée et du Quai d’Orsay est si crucial sur le dossier du Sahara occidental. El Himma y voit une opportunité de porter l’estocade à son rival.

Une réunion extraordinaire est organisée au ministère de l’Intérieur en janvier 2007, à laquelle sont convoqués Majidi et ses lieutenants : Hassan Bouhemou, le patron de Siger (anagramme de Regis, « roi » en latin), holding du souverain qui contrôle l’Omnium Nord-Africain (ONA) et Attijariwafa Bank, Saâd Bendidi, à l’époque P-DG de l’ONA, et Khalid Oudghiri, le P-DG d’Attijariwafa Bank.

En face d’eux, El Himma aligne Chakib Benmoussa, le ministre de l’Intérieur, par ailleurs un ancien de l’ONA, et Yassine Mansouri, le chef des services secrets. La réunion est houleuse, mais au sein du clan Majidi, Oudghiri laisse entrevoir des positions opposées sur la stratégie de la banque vis-à-vis de l’ONA et de ses partenaires français, notamment AXA et Auchan avec qui la guerre est ouverte.

Oudghiri sera invité à s’exprimer plus librement à huis clos lors d’une deuxième rencontre avec les « sécuritaires ». À cette occasion, il s’opposera à l’idée de mettre la banque qu’il dirige au seul service des intérêts du roi. L’hostilité à l’égard des intérêts économiques de la France est pour lui une hérésie.

El Himma boit du petit-lait et s’empresse de s’en ouvrir à Mohammed VI qui attend des explications. Mais l’omerta qui règne au Palais veut que rien ne filtre, l’affaire devra rester secrète. Elle sera tranchée par le limogeage d’Oudghiri sans autre forme d’explication, Majidi préférant sacrifier un pion sur l’échiquier pour que les querelles sur les affaires royales ne soient pas rendues publiques, surtout lorsqu’elles se télescopent avec des enjeux diplomatiques.

Pire, alors que Oudghiri quitte le Maroc des mois plus tard pour prendre la direction d’une banque saoudienne, il sera accusé de malversations et de mauvaise gestion d’Attijariwafa Bank, au point qu’il fera appel pour sa défense à Me Vergès, le ténor du barreau parisien, pour se prémunir de la vengeance du clan Majidi qui ne lui a pas pardonné sa traîtrise. »

Momo 6 passé au vitriol (Part II)


Très riche roi des pauvres

D’emblée, Ali Amar dresse un portrait carabiné du roi Mohammed VI et de son penchant pour la fête avec les people.

« Samedi 2 novembre 2002 à Marrakech. C’est le pic de saison pour La Mecque du tourisme marocain après les longs mois d’accalmie qui ont suivi le 11-septembre, mais les hôteliers et les restaurateurs font grise mine. Sur ordre des autorités, comme à l’accoutumée, tous les débits de boisson baissent leur rideau aux musulmans : dans quelques jours c’est ramadan. Un tunnel d’un mois qui grève leur chiffre d’affaires, surtout lorsque le calendrier de l’Hégire le fixe en automne.

Vers 21 h 30, pourtant, à un jet de pierre du célèbre palace La Mamounia, dans la rue qui abrite Le Comptoir, un lounge-bar à la mode, l’ambiance n’est pas à la piété. De rutilantes limousines escortées de motards, tous gyrophares tournoyants, déversent dans un ballet incessant près de 300 convives aux portes de ce haut lieu de la vie nocturne marrakchie.

Ce soir, la jet-set internationale est invitée par P. Diddy, la star du rap américain, qui a choisi le Maroc pour souffler ses 33 bougies. Sont arrivés à bord de deux avions spécialement affrétés de New York et de Paris par la Royal Air Maroc : Naomi Campbell, Ivana Trump, Tommy Lee Jones, Joey Starr ou encore Gérard Depardieu. De nombreux artistes de la scène musicale new-yorkaise dont les chanteurs Usher ou Billy Crawford ont également fait le déplacement pour trois jours et trois nuits de libations à l’orientale. Coût de l’anniversaire : un million de dollars, selon la très people « Page Six » du New York Post et le tabloïd anglais The Sun, qui affirmeront que la somme pour régler la note salée provenait de la cassette personnelle de Mohammed VI.

L’information est relayée par toutes les gazettes mondaines de la planète et devient vite incommodante pour le jeune roi que l’on voit à la veille du mois sacré distribuer lui-même, à grand renfort de propagande, la soupe populaire aux nécessiteux du royaume. L’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze, ordonnateur de ces soirées dignes des Mille et une nuits, est appelé à la rescousse.

Il dira benoîtement qu’il a organisé lui-même ces festivités à travers Kissman Events, la société d’événementiel qu’il a créée au Maroc à cette occasion. Plus cocasse encore, son agent Jean-Pierre Domboy affirmera qu’en réalité l’opération n’a été possible que « grâce à une conjonction de partenaires comme l’office marocain du tourisme, la compagnie Royal Air Maroc, de grands palaces de Marrakech, ainsi que la chaîne de supermarchés Marjane ». Une bien fortuite conjonction de grandes entreprises publiques et de l’enseigne de grande distribution qui appartient à un holding royal.

Toujours est-il qu’officiellement, le roi Mohammed VI n’a en aucun cas offert quoi que ce soit sinon, toujours selon l’agent de Jamel Debbouze, « l’utilisation d’une quinzaine de voitures avec chauffeurs, attachés au Palais ». L’intention de Jamel, « qui s’implique de plus en plus dans la promotion de l’image de son pays d’origine, était de faire découvrir à P. Diddy et à ses amis américains la beauté du Maroc, le sens de l’hospitalité et de la fête de ses habitants et surtout de leur montrer qu’un pays musulman pouvait être tout à fait fréquentable ».

En réalité, le rétropédalage de Debbouze cache mal la gêne du Palais qui s’efforce depuis l’accession de Mohammed VI au trône en 1999, de façonner au souverain une image de « roi des pauvres » en rupture avec la magnificence médiévale de Hassan II. Des photos de paparazzi parues dans la presse, qui le montraient, alors prince héritier en jean et baskets, un paquet de Marlboro à la main, faisant ses emplettes dans les beaux quartiers de Paris, avaient déjà valu à sa garde rapprochée de sévères remontrances. Les débuts de son règne semblaient pourtant confirmer cette volonté du jeune roi de vivre au diapason de son peuple : plus modestement. »

(…)

« le train de vie de sultan des temps modernes mené par Mohammed VI ne peut plus être tenu secret. Chaque année, le budget de l’État alloué à la monarchie s’élève à près de 300 millions d’euros. On y décompte les « listes civiles » qui comprennent notamment le salaire du chef de l’État (environ 36 000 euros par mois) ainsi que les indemnités que perçoit sa famille proche dont le détail reste confidentiel, atteignant 2,5 millions d’euros par an.

Cependant, l’essentiel des dépenses du monarque provient d’à-côtés budgétaires pharaoniques destinés à entretenir sa cour et ses proches collaborateurs (un millier de salariés qui n’engloutit pas moins de 160 millions d’euros chaque année). Des rallonges qui sont prestement votées par consentement tacite des élus de la Nation au pouvoir bien limité.

Le budget de fonctionnement de la maison royale – réparti en frais de personnel, frais de bouche, frais de déplacement, de téléphone, d’entretien des palais et de subventions diverses – représente plus de 2 % des dépenses totales de l’État. Il a augmenté de plus de 40 % depuis 2000. Il dépasse l’enveloppe allouée à la Justice, par exemple, et représente plus de vingt-cinq fois celle du Premier ministre et de son cabinet, réduit à la portion congrue et de facto à la figuration.

Les dépenses somptuaires du Palais, décuplées par le grand apparat de son protocole, atteignent des sommets pour chacune des coquetteries voulues par le roi. Mohammed VI dilapide par exemple 40 millions d’euros par an en frais de voyages, 1 million pour la nourriture des animaux du Palais, 6 millions pour le renouvellement de son parc automobile, près de 2 millions en dépenses vestimentaires chez les grands couturiers comme Gianfranco Ferre ou des stylistes en vogue comme Holland and Sherry, qui a annoncé en 2008 sur le site stv.tv que le roi faisait partie des 18 personnalités à lui avoir commandé l’habit le plus cher au monde : un costume en laine de lama des Andes pour la coquette somme de 35 000 livres sterling. La marque qui habille les grandes stars comme George Clooney et Tom Cruise précisait que le vêtement de Mohammed VI nécessitait un travail de dix-huit mois pour sa confection.

Des chiffres qui donnent évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas les 200 euros. »

Momo 6 passé au vitriol (Part I)


Un livre au vitriol sur les dix ans de règne de Mohammed VI, signé par le cofondateur du plus grand hebdo marocain. Savoureux menu… Encore un peu relevé par le refus du Journal Hebdomadaire d’en publier les bonnes feuilles.

Les plumitifs du royaume enchanté qui se vouent aveuglément à la défense de Mohammed VI et du makhzen marocain ne pourront pas crier à l’ingérence étrangère. Cette fois, c’est un journaliste marocain qui s’attaque à la citadelle royale.

Co-fondateur avec Aboubakr Jamaï du grand hebdo indépendant Le Journal Hebdomadaire, Ali Amar, 42 ans, publie ce mercredi chez Calmann-Lévy, Mohammed VI, le grand malentendu.

Peu amène, cet ouvrage tire le médiocre bilan des dix premières années de règne du fils de Hassan II et passe en revue différentes affaires qui ont égayé les débuts du jeune souverain : les petits week-ends en amoureux de Nicolas et Carla Sarkozy chez un Mohammed VI qui a mis à leur disposition son « petit palais de Jnane Lakbir, niché dans la Palmeraie » de Marrakech, le renvoi de l’ancien ministre de l’Intérieur Driss Basri, l’assassinat du maître-chanteur Hicham Mandari, la pittoresque affaire de Talsint où le roi a cru que l’on avait trouvé du pétrole au royaume enchanté… Mais aussi des descriptions précises des dérives de l’entourage du monarque, sans oublier Lalla Selma, la rousse épouse de Mohammed VI. Bonnes feuilles.


Psychodrame au Journal Hebdomadaire

Grosse surprise dans les kiosques marocains le vendredi 24 avril. Les bonnes feuilles du livre d’Ali Amar qui devaient figurer dans le Journal Hebdomadaire n’y sont pas. Alors que le tout Rabat-Casa jase sur le pourquoi du comment de cette absence, Bakchich a joint les différents protagonistes de cette affaire qui livrent leur version des faits.

Omar Brouksy, rédacteur en chef du Journal Hebdomadaire : « Il était prévu de passer des bonnes feuilles du livre d’Ali Amar ainsi qu’une interview de l’auteur que nous avons réalisée. Puis Fadel Iraki (principal actionnaire du Journal Hebdomadaire) et Aboubakr Jamaï (co-fondateur du Journal et ancien directeur de la publication) m’ont téléphoné et m’ont dit que si c’était un livre sur le régime, l’un des principaux acteurs de l’ouvrage était le Journal Hebdomadaire. Ils m’ont dit que des gens leur (aux responsables du Journal) avait fait confiance en leur racontant des choses en “off” et que ces choses se retrouvaient maintenant dans le livre d’Ali Amar. Mais aussi que si le Journal publiait les bonnes feuilles, cela revenait à cautionner cette méthode de faire. J’étais libre de publier ou non les bonnes feuilles et j’ai pris la décision de consulter la rédaction. Après débat, nous avons alors décidé de ne rien sortir ».

Aboubakr Jamaï, co-fondateur du Journal Hebdomadaire et ancien directeur de la publication qui réside aujourd’hui aux Etats-Unis : « J’ai fortement recommandé la non-publication des bonnes feuilles du livre d’Ali Amar dans le Journal Hebdomadaire. Je ne voulais pas prendre position maintenant car il y avait des problèmes d’angle éditorial. On a reçu le livre trop tard pour réagir proprement. »

Ali Amar, co-fondateur du Journal Hebdomadaire, ancien directeur général et auteur de l’ouvrage Mohammed VI, le grand malentendu : « Jamais je n’ai pensé que l’on me ferait ce que l’on me fait en me jetant dans la fosse aux lions. Jamais ! Je n’ai pas lâché les sources qui nous avaient révélé des informations. Je témoigne de choses que j’ai vécues personnellement. C’est différent. C’est par exemple le cas de l’épisode où Aboubakr et moi rencontrons Edwy Plenel alors directeur de la rédaction du Monde, à Paris. Plenel ne s’était pas exprimé sous le sceau du secret et, pendant l’écriture du livre, j’ai téléphoné à Aboubakr pour vérifier avec lui que Plenel nous avait bien dit à tous les deux qu’André Azoulay (conseiller de Hassan II puis de Mohammed VI) avait bien dit du jeune roi que le Monde voulait interviewer : « n’y pensez pas, Edwy, ce jeune homme est ingénu. ».

Voilà qui promet de beaux débats dans les jours qui suivent…. La question est maintenant de savoir comment le Journal traitera du livre (ou ne traitera pas) de son co-fondateur et ancien directeur général. La réponse sans doute le vendredi 1er mai.

C.G.

Maroc, le tonton flingueur de Momo 6


L’oncle du roi Mohammed VI a grièvement blessé par balles un policier qui voulait lui infliger une contravention pour avoir grillé un feu rouge. L’indignation gronde au royaume enchanté du Maroc mais la justice passera-t-elle sur un membre de la famille royale ?

On a la gâchette facile dans la famille royale marocaine. C’était le cas du roi Hassan II lorsqu’il s’agissait de chasser le gros gibier et c’est celui de son beau frère quand un agent de la circulation veut le verbaliser. Hassan Yacoubi, époux de la princesse Lalla Aïcha et oncle du roi Mohammed VI, a tiré à bout portant et à balles réelles le 9 septembre au soir sur Tarik Moubhib, 31 ans, qui réglait la circulation à un carrefour du quartier d’Anfa, à Casablanca, la capitale économique du Maroc. Le policier a été grièvement blessé à la jambe.


Plombé pour un feu rouge

A l’origine de cette colère de Hassan Yacoubi ? Tarik Moubhib voulait tout simplement appliquer la loi en lui collant un PV pour avoir grillé un feu rouge avec son rutilant 4x4 Infinity noir. L’agent ignorait, bien entendu, à qui il avait affaire. Sinon, comme il est hélas de coutume au Maroc, il aurait salué le personnage royal d’une courbette en lui souhaitant bonne route. Mais là, même pas le temps de se confondre en salamaleks ! « Tu n’es qu’un moustique et tu oses me demander mes papiers », a attaqué d’emblée Yacoubi. « Je suis ton maître et seigneur ! » Le pauvre agent de la circulation n’en menait déjà pas large quand l’oncle de Mohammed VI lui a demandé sans même attendre une réponse : « crois tu être le seul à avoir une arme ? Moi aussi j’en ai une, espèce d’insecte ». Puis, il a plongé la main dans sa boîte à gants avant d’en sortir un revolver et de tirer à bout portant sur le policier qui s’est écroulé. Ce dernier a rapidement été évacué en ambulance pendant que Yacoubi s’est retranché dans son véhicule encerclé par une foule de témoins et de badauds indignés par la scène. Paradoxalement, c’est la flicaille encadrée par le préfet de Casablanca qui a sorti le personnage royal de cette situation inédite. Les policiers l’ont même conduit au commissariat dans son propre 4X4 pour lui épargner le panier à salade…


L’oncle du roi est maboule, vive l’oncle du roi

Fait exceptionnel pour un Maroc où la famille royale jouit de tous les privilèges possibles et imaginables, la très officielle agence de presse MAP a pondu une dépêche trois heures après l’accident. Elle y raconte qu’un dénommé Yacoubi, sans préciser son lien de parenté avec le roi, a tiré sur un agent de la circulation le blessant légèrement (qu’importe si trois semaines plus tard, le pauvre homme est toujours à l’hôpital). La MAP précise en outre que l’agresseur « souffre depuis plusieurs années de la maladie de Korsakoff qui provoque une grave dégénérescence mentale ». Le tonton flingueur a donc « suivi plusieurs traitements psychiatriques depuis cinq ans. (…) Depuis 1995 il avait un permis de port d’armes qui lui a été immédiatement retiré ». Voilà pour la prose officielle.

De façon tout aussi exceptionnelle, la presse marocaine indépendante ne s’est pas privée de raconter l’évènement et de s’indigner que pareil cuistre jouisse d’un permis de port d’armes malgré sa « maladie » mentale. « La belle astuce ! » s’est même exclamé le quotidien marocain Le Soir Echos, sceptique sur la maladie de Korsakoff dont est sensé souffrir l’oncle de Mohammed VI. Causée notamment par un alcoolisme chronique, elle peut provoquer de l’amnésie, des troubles sensoriels ou moteurs voire des états de grande confusion, mais certainement pas de l’agressivité. Ce qui met toutefois le plus en fureur certains journalistes, comme les organisations de défense des droits de l’homme, est que, trois semaines après l’accident, le procureur du roi a certes ouvert une enquête mais n’a toujours pas inculpé Yacoubi. Il s’est, en revanche, dépêché de l’envoyer dans un asile psychiatrique mais la rumeur qui cavale dans les rédactions marocaines veut que le malade est déjà rentré à la maison.

Dans le même registre moyenâgeux, la Direction Générale de la Sureté Nationale (DGSN), dont dépend le malheureux agent, n’a pas défendu son policier. Surveillé en permanence dans sa chambre d’hôpital par des collègues, qui empêchent de rentrer certains membres de sa famille, Mouhib a été joint au téléphone, la semaine dernière, par un journaliste de l’hebdomadaire marocain Tel Quel. Ses propos sont édifiants : « Je ne peux pas déposer plainte moi-même. C’est à l’administration de prendre contact avec un avocat et de décider des suites à donner à l’affaire. Pour l’instant, je n’ai rien vu venir ». De leur côté, les directeurs des deux principaux quotidiens arabophones, Rachid Nini d’Al Massae et Ali Anouzla, d’Al Jarida al Oula, ainsi que deux organisations des droits de l’homme, l’AMDH et le CMDH, ont demandé à Mohammed VI dans leurs éditoriaux qu’il accepte, pour la première fois dans l’histoire du royaume, qu’un membre de sa famille soit jugé. Mohammed VI franchira-t-il le pas ? Les paris sont ouverts mais il est permis d’en douter.

La tante de Mohammed VI et ses nervis défigurent une avocate


Encore un drame dans la famille royale marocaine. Après le tonton flingueur de Mohammed VI qui a tiré sur un policier en septembre, voilà qu’une tantine et ses nervis défigurent une avocate.

Hafsa Amahzoun, soixante ans et des poussières, a deux particularités. Elle est la tante du roi du Maroc, Mohammed VI (M6), et est une dangereuse enragée. Selon le quotidien El Pais, elle a, avec quelques nervis, défiguré une pauvre avocate, dans la ville de Khenifra, le 14 avril dernier. La victime est aujourd’hui à l’hôpital en attente d’une opération de chirurgie réparatrice. Pour une histoire de plein d’essence !

Une grève des transports perturbe actuellement le ravitaillement des stations services à travers le royaume. Tout simplement insupportable pour la tante de M6 qui, à bord de son carrosse, a tenté d’intercepter près de la localité de Mrirt, dans le Moyen-Atlas, un camion du pétrolier Afriquia pour faire le plein et remplir les citernes de sa pompe à essence. Le chauffeur ne s’est pas démonté : le carburant qu’il transporte est destiné à une station-service de la ville de Khenifra, à une trentaine de kilomètres de là. Et à personne d’autre.


À la poursuite du chauffeur de camion

Refusant de se faire dévaliser, le chauffeur parvient à prendre la poudre d’escampette et, à bord de son camion, s’enfuit à 110 km/h sur la route. Selon le responsable de la section locale de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) cité par El Pais – une version analogue a été publiée dans deux quotidiens marocains –, une quarantaine d’hommes de main de l’altesse l’ont poursuivi à bord d’une dizaine de voitures.

Tout ce beau monde se retrouve finalement vers 23 heures à la station-service de Khenifra où le psychodrame prendra fin. Les gendarmes sont appelés à la rescousse et arbitrent : le carburant transporté dans le camion revient à la station-service et non à la tantine royale. Visiblement piqués, l’altesse et ses nervis, armés de gourdins et d’armes blanches, mettent alors à sac la station ainsi qu’un restaurant attenant. Des employés auraient également été tabassés au passage.


« Ici, tous les citoyens sont égaux devant la loi »

Effaré, le propriétaire de la station-service demande alors à son épouse, Fatima Sabiri, d’aller se réfugier au commissariat le plus proche. Avant de s’en aller en voiture, cette avocate déclare : « ici, tous les citoyens sont égaux devant la loi ». Crime de lèse altesse ! La tante de M6 poursuit alors l’insolente qui parvient à franchir le seuil du commissariat. Là, elle est rattrapée par l’altesse en furie et ses hommes de main qui, selon le président de l’AMDH et l’époux de la victime, prennent d’assaut le commissariat et frappent l’avocate avant de lui asséner deux coups de couteau, dont un au visage qui l’a défigurée.

Selon le mari, les policiers ont laissé filer les agresseurs sans les importuner et, pendant le martyr de son épouse, se sont contentés de demander aux sbires de l’altesse d’être « miséricordieux ». Si une plainte a bien été déposée et une manifestation de protestation, qui a rassemblé entre 3 000 et 4000 personnes, organisée à Khenifra par l’AMDH, ce drame moyenâgeux repose avec acuité la question de l’impunité de la famille royale.


La famille royale compte déjà un tonton flingueur

En septembre dernier, un oncle de Mohammed VI, Hassan Yacoubi, avait tiré sur un policier l’ayant interpellé après qu’il a brûlé un feu rouge à Casablanca. L’affaire avait été enterrée et le tonton flingueur déclaré malade mental. Qu’en sera-t-il avec la tante de Mohammed VI, Hafsa Amahzoun ? Il va être difficile d’inventer des excuses psychiatriques pour tous les crimes commis par des membres de la famille royale depuis que ces derniers sont portés à la connaissance du grand public.

II Premio de Derechos Humanos del ICABA.

2 de Maio 2009


EL DÍA 8 DE MAYO DEL 2009 A LAS 19:30 EN EL SALÓN DE ACTOS DE LA CAJA DE BADAJOZ, SE HARÁ ENTREGA DEL II PREMIO DE DERECHOS HUMANOS DEL ILUSTRE COLEGIO DE ABOGADOS A DON SIDI MOHAMED DADACH, UNO DE LOS MAYORES ACTIVISTAS SARAUIS DE DERECHOS HUMANOS.
POR OTRA PARTE ASISTIRÁ A VARIOS ACONTECIMIENTOS EN LOCALIDADES EXTREMEÑAS.

El premio lo recibirá de manos del Excmo. Sr. Presidente de la Junta de Extremadura, D. Guillermo Fernández Vara.
Al acto están inviatadas todas las personas que quieran asisitir gratuitamente.
Posteriormente ´se realizará un concierto solidario del grupo "ESTRELLA POLISARIA" en el COC , en Ricardo Carapeto,



Por otra parte estos días, Don Sidi Mohamed Dadach asistirá a varios acontecimientos.
A continuacíón se lo mostramos.


PROGRAMA DE ACTOS DE SIDI MOHAMED DADACH

FECHA HORA LUGAR ACTO

27-04-09 VALENCIA DE ALCANTARA Presentacion de actos radio
13:30 BADAJOZ Entrevista de Dadach en la cadena SER
19:00 VALENCIA DE ALCANTARA Acto Institucional y Charla
28-04-09 10:00 CACERES Recibimiento a Mohamed Daddach en la Excma. Diputacion Provincial
28-04-09 20:00 CASAR DE CACERES Conferencia
29-04-09 20:00 PLASENCIA Conferencia en la Universidad Popular

04-05-09 BADAJOZ Entrevista en el Periodico Hoy
06-05-09 10:00 DON BENITO Acto Institucional con la Alcadia y Rueda de Prensa
pendiente DON BENITO Conferencia
pendiente VILLANUEVA DE SNA. Acto Institucional con la Alcadia
07-05-09 20:30 TRUJILLO Charla y Rueda de Prensa
08-05-09 9:30 BADAJOZ Acto Institucional y Rueda de Prensa con el Presidente de la Diputacion
19:30 BADAJOZ Entrega de Premio del DDHH en el salon de actos de Caja Badajoz
22:30 BADAJOZ Concierto Solidario en el COC del Grupo Esptrella Polisaria
11-05-09 TARDE VILLAFRANCA DE LOS BARROS Conferencia y Rueda de Prensa
12-05-09 TARDE CACERES Conferencia en la Facultad de Derecho
LLERENA
DON BENITO
MERIDA Acto Institucional y Conferencia
CORIA

La Diputación Provincial de Cáceres recibe a Dadach.

29 de Abril 2009


LA DIPUTACIÓN PROVINCIAL DE CÁCERES, HA RECIBIDO INSTITUCIONALMENTE AL ACTIVISTA DE LOS DERECHOS HUMANOS, Y EX PRESO POLÍTICO SIDI MOHAMED DADACH, PRESIDENTE DE CODAPSO Y PREMIO RAFTO DE DERECHOS HUMANOS DE NORUEGA, Y HOMENAJEADO, QUE RECIBIRÁ EL DÍA 8 DE MAYO EL PREMIO DE DDHH QUE LE HA OTORGADO EL OBSERVATORIO.

En el encuentro celebrado en el día de hoy, 28 de Abril, en la sede de la misma, asistiendo a la citada recepción el Presidente de la Diputación Sr. D. JUAN ANDRES TOVAR MENA, el Vicepresidente Sr. D. MIGUEL ANGEL MORALES, Dª ISABEL RODRIGUEZ PIRIS, (Presidenta de la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui provincial de Cáceres), el representante del Frente POLISARIO en Extremadura Sr. BADADI, la Presidenta de los Intergrupos Parlamentarios “Paz y Libertad para el Sahara” y diputada de la Asamblea Extremeña, Dª ROSARIO GARCIA DIAZ, representantes del movimiento solidario, y de la comunidad Saharaui en Extremadura y representantes del Observatorio de Derechos Humanos del ICABA.


A continuación el homenajeado, le ha mostrado su agradecimiento, y le ha invitado a los actos de entrega del premio otorgado por el Observatorio, transmitiéndole el agradecimiento por el apoyo que reciben de esta Provincia en el arduo camino de la independencia. Relato que en su cautiverio de 24 años, consiguió una pequeña radio, por unos días, y que le “reconfortaba saber que en España el movimiento de apoyo, sensibilización y difusión de la causa saharaui era masiva”, continuo diciendo que “estamos recompensados de aquel abandono por la labor de las asociaciones, la sociedad civil y algunas instituciones españolas” y siguió diciendo que “en las zonas ocupadas del Sahara Occidental a pesar de la represión de la policía marroquí, no pueden evitar la capacidad y el deseo de seguir de cerca el movimiento solidario en España, que nos da fuerza para seguir y cuando alguien llega hablando español, le abrimos los brazos porque nos recuerda la solidaridad de España”.
El Vicepresidente de la Diputación Cacereña, Sr. Morales, en calidad de representante de la comunidad provincial y las instituciones que agrupa, así como vicepresidente del Fondo Extremeño Local de Cooperación al Desarrollo (FELCODE) ha realizado una exposición sobre la opinión y el sentir de esta provincia, resaltando que “el pueblo español tiene una deuda con el pueblo saharaui”, “resalto el valor personal de Dadach, por defender los derechos de su pueblo” y continuo diciendo que “en el mundo actual, donde hay valores que se están perdiendo, es de admirar que haya dado parte de su vida preso por una idea de justicia y libertad, siendo un ejemplo para los jóvenes saharaui y todos los jóvenes del mundo”. Continuo con un ofrecimiento para “seguir trabajando por los saharauis y la causa saharaui”. Entregándole como obsequio un libro de la Provincia de Cáceres.
Los representantes de las asociaciones y sociedad civil, presentes en el acto, pidieron expresamente apoyo al Observatorio de Derechos Humanos del ICABA por el trabajo que desarrollaba.
Los representantes del Observatorio, agradecieron el acto institucional e invitaron a los presentes a participar en la entrega del premio otorgado al activista Dadach, como muestra de apoyo.

El programa Espejo Público realiza un reportaje sobre las minas antipersonas.

28 de Abril 2009


ESPEJO PÚBLICO, PROGRAMA PERTENECIENTE A LA CADENA DE TELEVISIÓN ANTENA 3 Y QUE PRESENTA LA CONOCIDA PERIODISTA SUSANNA GRISO, REALIZA UN REPORTAJE DENUNCIANDO LA COLOCACIÓN DE LAS MINAS ANTIPERSONAS EN "EL MURO DE LA VERGÜENZA" Y EN OTRAS PARTES DEL MUNDO.

Este programa ha realizado el reportaje aprovechando lo ocurrido el pasado viernes 10 de abril del 2009. Una mina antipersona explotó cerca de "El Muro del Vergüenza" cuando se celebraba un manifestación pacífica con más de 2000 activistas internacionales. Esta explosión provocó la amputación de un pié a un joven de 19 años (Brahim Husain Abait) y las heridas graves a otros cuatro jovenes saharauis.


En el reportaje han salido imagenes en directo de lo ocurrido ese día, como la explosión de la mina antipersona. También han salido las imagenes del joven herido con las heridas en la cara y en el pecho.

Sentence lourde et injuste contre le prisonnier politique sahraoui Ikhalihlna Abolhassan.

30 de Abril 2009



Khalihanna Abou Elhassan



La cour d’appel de deuxième instance à Marrakech ,a décidé aujourd’hui 29/04/09 ,de maintenir la sentence lourde et injuste prononcée, par la cour de premier degré .La sentence est de 2 ans de prison ferme ; contre le prisonnier politique sahraoui Ikhalihlna Abolhassan.
Ikhalihlna est un étudiant Sahraoui à l’université de Marrakech incarcéré à la prison de Boulemharez ; le 13 avril 2008 ;pour différents chefs d’accusation, que le détenu les a rejeté totalement, et a confirme que son arrestation est liée à ses attitudes politiques et sa lute au profit de l’autodétermination du peuple Sahraoui
Nous rappelons que deux observateurs internationaux espagnols ont assisté ce procès sont les avocates: Ines Miranda Navaro et Dolores Travieso Darias,
En outre, l’avocat Mr Said Ouzaz du barreau de Rabat
Mr Brahim Dahanne Président de l’ASVDH et Mr ahmed Soubai président de l’alliance pour la protection des prisonniers Sahraouis.

El Aiun 29/04/2009
Sahara occidental

Elèves sahraouis expulsés de leur établissement scolaire

29 de Abril 2009


Les autorités marocaines ont expulsé un certain nombre d’élèves sahraouis étudiant au lycée Saguia Elhamra a Smara, sans motifs juridiques pour justifier ces mesures qui entre dans le cadre de la politique d’intimidation qui mène les autorités marocaines contre les Sahraouis, sachant que la direction de l’établissement n’a respecté pas les méthodes à prendre avant de procéder à tels décisions, y compris le conseil de discipline, qui prévoit la présence des parents est à l’écoute des étudiants et de les parvenus par avertissement avant de les expulsés, et c’est évident que le contexte est politique de cette résolution.
Dans le contexte des victimes des interventions des agents de la police ont cite les cas suivants : l’élève Anchoufouha Hammadi Dahi battue par l’un des policiers qui sont en permanence en face du portail de l’école Almassira qui ont abouti à une douleur à l’oreille gauche ce qui touche le droit a l’éducation.
Aussi Le jeune sahraoui Bahaha Mohamed Lamine a été arrêté et mal traité par des membres de la police puis libérer a une heure tard du mardi 28 avril 2009 sans que des charges portées contre lui. Alors la Commission Sahraoui, comme il condamne toutes les méthodes d’intimidation contre les élèves a l’intérieur et à l’extérieur des établissements scolaires est déclare le suivant:
* La protection de ses élèves des attaques quotidiennes commises par les forces de sécurité marocaines…
* Revenez en arrière sur sa décision d’expulser des étudiants sahraouis ce qui touche leur avenir, soit au niveau de scolaire ou cognitif et éducatif.
* Solidarité avec les élèves expulsés et avec toutes les victimes des droits de l’homme au Sahara occidental.
Notre appel à tous les organisations des droits de l’homme à intervenir pour la protection immédiate des droits de l’homme au Sahara occidental et faire pression sur l’État marocain pour l’obliger a respecté ces engagements internationaux visant à protéger les droits de l’enfant.

Comite Sahraouie Pour la Défense des Droits de l’homme a Smara
29/04/2009
Smara Sahara Occidental