quarta-feira, 20 de maio de 2009

Comunicado del Observatorio de DD HH del ICABA.

19 de Maio 2009


EL OBSERVATORIO DE DDHH DEL ICABA, HA SIDO INFORMADO DE QUE ESTE LUNES 18 DE MAYO 2009, A LAS 12:30 HORA LOCAL, HABÍA LLEGADO AL HOSPITAL CINCO FUNCIONARIOS DE LA PRISIÓN LOCAL DE ET-MAL-LUL, E INTRODUJERON EN SU FURGÓN AL PRESO POLÍTICO SAHARAUI Y ACTIVISTA DE DERECHOS HUMANOS MOHAMED YAHIA AL-HAFID, Y FUE CONDUCIDO DE VUELTA A LA MISMA PRISIÓN, FUERTEMENTE CUSTODIADO POR LA POLICÍA MARROQUÍ, SEGÚN LO INFORMADO POR ACTIVISTAS DEFENSORES DE DERECHOS HUMANOS.

Tras el grave deterioro del estado de salud del detenido político saharauis, Mohammed Yahya Al-Hafiz, y su traslado al hospital Hassan II en Agadir el pasado viernes 15 de Mayo 2009, donde las autoridades marroquíes habían impedido que su familia lo visitara, y ni siquiera entregarle prendas que necesitaba, violando los derechos de visita a los presos políticos.



La misma fuente informó de que la situación de salud actual de los huelguistas de hambre, está en grave crisis, y podría conducir a una catástrofe humanitaria después de haber entrado en la fase de Catalepsias, falta de sueño, vómitos, perdida de peso, donde el preso político saharaui, Mahmud Alberkkawi se quejaba de enfermedades del corazón.

Como recordatorio, los presos políticos saharauis, aun continúan en su huelga de hambre, hacía más de 45 días, y a pesar del deterioro de su salud, las autoridades marroquíes no hacen el más mínimo esfuerzo para salvar sus vidas, ignorando sus justas y legítimas demandas, en particular tras la brutal paliza perpetuada a los activistas por funcionarios de la cárcel local de Encegane (Agadir), el día 03 de abril de este año.

Maroc et Sahara occidental. Il faut enquêter sur les allégations de torture d’un défenseur sahraoui des droits humains

20 de Maio 2009







À la veille du procès du défenseur sahraoui des droits humains Yahya Mohamed El Hafed devant la Cour d’appel d’Agadir, Amnesty International sollicite la tenue dans les meilleurs délais d’une enquête exhaustive sur les allégations de torture qui ont marqué son procès en première instance. Plus particulièrement, elle demande que les déclarations entachées d’allégations de torture n’ayant pas fait l’objet d’investigations ne soient pas prises en compte.
L’organisation redoute que Yahya Mohamed El Hafed ait été condamné parce qu’il défend les droits humains et soutient publiquement le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Elle craint qu’il ne s’agisse d’un prisonnier d’opinion incarcéré uniquement pour avoir exprimé ces idées. Il est membre du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (CODESA) et de la section de Tan-Tan de l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Le CODESA n’a pas pu tenir son congrès fondateur le 7 octobre 2007, les autorités locales de Laayoune ayant rejeté la demande d’autorisation pour une réunion publique déposée par ses membres.
Yahya Mohamed El Hafed, actuellement en grève de la faim, a été condamné à une peine d’emprisonnement de quinze ans le 9 octobre 2008, à la suite de manifestations organisées à Tan-Tan contre l’administration marocaine au Sahara occidental. Huit autres accusés jugés dans le cadre de la même affaire ont été condamnés à des peines d’emprisonnement allant jusqu’à quatre ans. Yahya Mohamed El Hafed a été arrêté le 29 février 2008 dans sa boutique, à Tan-Tan. Une fois conduit au siège de la police judiciaire de la ville, il aurait été torturé afin de lui extorquer des « aveux » qui ont fondé son inculpation ultérieure.
Il a été appréhendé deux jours après les manifestations organisées à Tan-Tan par des Sahraouis qui revendiquaient le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, au cours desquelles un policier a été blessé, avant de décéder par la suite. Amnesty International ne cautionne aucun acte de violence. Une enquête indépendante et impartiale doit être menée afin d’identifier les auteurs présumés, qui doivent être jugés dans le cadre d’un procès équitable – à savoir d’une procédure qui déclare irrecevables les éléments de preuve ou les déclarations extorqués sous la torture ou les mauvais traitements.
Yahya Mohamed El Hafed a affirmé qu’il n’avait pas participé à ces manifestations, ce qu’ont corroboré des témoignages produits par ses avocats. En outre, aucun élément attestant de sa présence lors de ces rassemblements n’a été présenté au tribunal, y compris par les témoins à charge.
Tous les accusés ont déclaré qu’ils avaient été torturés, et notamment battus, pendus par les pieds et privés de sommeil, au cours de leurs interrogatoires, dans le but de les contraindre à signer des « aveux ». À l’instar du juge d’instruction, le juge a ignoré ces allégations.
Amnesty International rappelle que, selon l’article 15 de la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, auquel le Maroc est partie, « toute déclaration dont il est établi qu’elle a été obtenue par la torture ne [peut] être invoquée comme un élément de preuve dans une procédure ». Dans le droit fil de leurs obligations internationales, les autorités marocaines, qui ont remis leur rapport sur la mise en œuvre de la Convention contre la torture au comité des Nations unies chargé de veiller à son application en avril 2009, doivent faire en sorte que toute allégation de torture fasse l’objet d’investigations impartiales dans les meilleurs délais.
Lors de l’audience du 13 mai 2009, la Cour d’appel d’Agadir se doit également d’examiner des allégations plus récentes selon lesquelles Yahya Mohamed El Hafed a subi des actes de torture et d’autres mauvais traitements à la prison d’Inzegane, à Agadir, le 3 avril, et est maintenu à l’isolement prolongé dans une cellule froide, sans lit, couverture, ni aération convenable, depuis son transfert à la prison d’Aït Melloul le 4 avril.
Amnesty International est d’autant plus préoccupée que, selon certaines informations émanant d’autres détenus, Yahya Mohamed El Hafed est en mauvaise santé et souffre d’asthme et de rhumatismes. Il aurait été encore affaibli par la grève de la faim qu’il observe depuis le 4 avril pour protester contre les actes de torture et les mauvais traitements qui lui ont été infligés. L’administration pénitentiaire a exigé que ses proches présentent une autorisation délivrée par le directorat des prisons à Rabat, à plus de 600 kilomètres d’Aït Melloul – les empêchant dans les faits de lui rendre visite. Aussi Yahya Mohamed El Hafed n’a-t-il pas vu sa famille depuis le 4 avril.
Amnesty International invite les autorités marocaines à faire en sorte qu’il bénéficie d’un procès équitable et, à moins que des preuves convaincantes ne soient produites devant la Cour pour étayer les charges retenues contre lui, qu’il soit libéré.
Complément d’information Le statut du Sahara occidental est un sujet tabou au Maroc et les autorités combattent les thèses prônant son indépendance. Les Sahraouis partisans du droit à l’autodétermination et à l’indépendance de la région, ainsi que les défenseurs des droits humains et les journalistes qui surveillent et dénoncent les atteintes aux droits humains commises par les forces de sécurité marocaines dans ce contexte, sont exposés à des mesures d’intimidation et de harcèlement, à des poursuites, voire à des placements en détention. Les militants sahraouis continuent d’être en butte à des obstacles administratifs motivés par des considérations politiques, qui les empêchent d’enregistrer officiellement leurs associations.
yahya med elhafed
Depuis 2005, des dizaines de Sahraouis ont été inculpés de comportement violent et incarcérés après avoir été arrêtés dans le cadre ou à la suite de manifestations contre l’administration marocaine au Sahara occidental. Nombre de personnes interpellées affirment qu’elles ont été torturées ou maltraitées dans le but de leur extorquer des « aveux », de les dissuader de poursuivre les protestations ou de les sanctionner pour leurs revendications concernant le droit à l’autodétermination. Quant aux autorités marocaines, elles ne cessent de faire valoir que les personnes incarcérées, loin d’être détenues pour leurs opinions, ont pris part à des actes criminels. Vivement préoccupée par l’équité de leurs procès, Amnesty International déplore notamment que certaines preuves entachées d’irrégularité en raison d’allégations de torture ou d’autres mauvais traitements ne fassent pas l’objet d’investigations et que les accusés ne soient pas autorisés à faire citer des témoins à décharge.

Khalihanna Abou Elhassan transféré de Marrakech et Med Elhafed Yahya de retour a la prison d’Ait Melloul

18 de Maio 2009






Les autorités marocaines ont transféré aujourd’hui lundi 18 Mai 2009 le défenseur des droits de l’homme et prisonnier politique sahraoui Yahya Mohamed Al-Hafed, à la prison d’Ait Melloul au sud du Maroc, dans un état de santé toujours critique.
Yahya Mohamed Al-Hafed, continue toujours sa grève de la faim ouverte il a été transférés le 15 Mai 2009 à l’hôpital Hassan II d’Agadir au sud du Maroc après que sa santé s’est détériorée, ce transfert qui a été accompagné par un blocus par l’Etat marocain marqué par les mesures de sécurité rigoureuses et l’interdiction de toute visite soit familiale ou des étudiants sahraouis et les citoyens qui souhaitent le rendre visite, et malgré que la famille a sollicité le procureur général, qui également refusé de la permettre de lui rendre visite.
En ce qui concerne les conditions sanitaires des camarades de Yahya Mohamed Al-Hafiz, les prisonniers politiques sahraouis, qui continuent leur grève de la faim ouverte depuis 44 jours il s’agit de Khallad Hassan, Mahmoud Alberkkaoui et Lahcen Lafkir, leur santé se détériore jour après jour.
Selon des sources fiables, le prisonnier politique Khalihanna Abou Elhassan, qui a été condamné à la prison Boulamharez à Marrakech, a été transféré vers la prison locale de Settat, expulsion forcée, qui n’est pas en conformité avec les dispositions de l’ensemble de règles minima pour le traitement des détenus, qui prévoit de rapprocher le prisonnier de sa famille.
El-Aiun Sahara occidental
18/05/2009

Tahlil arrêté à l’entrée de Boujdour

18 de Maio 2009


Le défenseur des droits de l’homme, Président de la Commission locale de l’ASVDH section Boujdour Mr. Mohamed Tahlil a été harcelé hier 17/05/2009 et arrêté pendant deux heures au point de passage de l’entrée de la ville de Boujdour. Il a également été sous surveillance par des éléments de la sécurité en uniformes civils et les voitures de police ont encerclé la maison ou il se trouve, intimidant ainsi ses visiteurs.
Mr. Mohamed Tahlil est un défenseur des droits humains et ancien prisonnier politique a été libéré le 12 mai 2009, après avoir purgé une peine de prison de deux ans à Laayoune - Sahara occidental.
El-Aiun Sahara Occidental
18/05/2009