quarta-feira, 25 de fevereiro de 2009

El Gobierno desautoriza la implantación de asociación feminista en Marruecos


23 de Fevereiro 2009

EFE , Rabat

El Gobierno marroquí desautorizó la apertura de la ONG francesa "Ni Putas, Ni Sumisas" en el país, incluso antes de que la organización solicitara la licencia para hacerlo, según destaca hoy la prensa nacional.
Los periódicos del país recogen hoy un comunicado emitido por el Ministerio del Interior, en el cual se niega al movimiento feminista francés "Ni Putas, Ni Sumisas" (NPNS), fundado en 2003, la creación de una oficina en el reino alauí.
"En conformidad con la ley, las autoridades no aceptarán la creación de una delegación de la organización NPNS si esto fuera solicitado", señala el texto.
"La labor de esta asociación, que lleva a cabo un trabajo respetable en Francia, no concuerda con el acercamiento que Marruecos ha adoptado para el tratamiento de cuestiones en relación con la mujer", continúa.
El escrito también precisa que agrupaciones nacionales y extranjeras ya trabajan en el país en la protección de los derechos de la mujer, con un total respeto de los valores y tradiciones.
Según el periódico "Aujourd'hui le Maroc", el Gobierno marroquí se apresuró a impedir la implantación de esta ONG en el país al día siguiente de que NPNS tomara la salida en el rally "Trofeo 4L", escaparate previo a la creación de su sede en Marruecos.
Pero no fue la primera manifestación al respecto por parte de la organización, ya que, el pasado miércoles también lo anunció en su sitio web y, una semana antes, su presidenta, Siham Habchi, hizo una declaración de intenciones en la prensa alauí.
"Marruecos cuenta con asociaciones para la preservación de los derechos de la mujer. Por tanto, hay un espacio favorable de movilización que es importante para nosotros para ayudar a las mujeres a salir de la esfera de la violencia", explicó Habchi.
"Necesitamos crear una sede en el Magreb y Marruecos me parece el país más apropiado", sentenció la presidenta.
Asimismo, resultó determinante la aseveración de otra responsable de la ONG, Zineb Dulfikar, quien en diciembre anunció la apertura de una oficina de NPNS en Rabat para el próximo 8 de marzo, Día de la Mujer.
"Ni Putas, Ni Sumisas" lucha contra la violencia y la presión ejercida sobre la mujer, contra el racismo, todo tipo de discriminación y las tradiciones que la encierran en el pasado.

Fuente:http://www.adn.es/sociedad/20090223/NWS-1817-Marruecos-Gobierno-implantacion-desautoriza-asociacion.html

Enlèvement et viol d’une jeune fille Sahraouie

Hayat Rguibi
22 de Fevereiro 2009

Témoignage

Date : dimanche 22 février 2009
Heure : 7H de soir
Lieu : quartier maatallah laayoune/Sahara occidental


En traversant le quartier Maatallah je suis surprise par six policiers en civil encadré par le célèbre tortionnaire Mohamed El Hassouni, connu sous le nom de « Moustache » qui me font monter de force dans leur véhicule. Quand nous sommes arrivés près du collège Allal ben Adellah ils m’ont bandé les yeux et menottés les mains dans le dos. Je voulais savoir la raison de cet enlèvement. C’est le dénommé El Aalaoui qui indique que j’ai dépassé les limites en rencontrant des défenseurs de droit de l’Homme européens, surtout la dernière rencontre avec la Française Michèle Decaster en présance de ma copine Nguia El Haoussi.
Tout au long de la route je reçois des gifles et des coups de pieds, je n’étais pas dans de bonnes conditions psychologiques, mais je me suis rendu compte que certains jeunes sahraouis nous suivaient en voiture, ils s’étaient aperçu que la police avait kidnappé une personne sahraouie ; à ce moment-là ils m’ont jetée à leurs pieds et ont fermé la bouche avec leurs mains.
Nous avons attendu un certain temps avant l’arrivé des officiers, y compris le célèbre Abd El Aaziz Anouche connu par sous le nom de « Taouhima » qui leur a ordonné de me mettre a nue et deux d’entre eux se sont occupés de prendre mes mains pendant qu’ Aziz caressais mes seins et m’embrassait sur la bouche j’ai essayé de résister mais je manquais de force.
Après il a commencé à m’interroger sur mes relations avec certains militants des droits de l’Homme, notamment Djimi El Ghalia, Brahim Dahaan, Brahim Sabbar et Rabab Amaidan ; il m’a aussi interrogée à propos des inscriptions sur les murs du quartier Maatallah et la réception organisée par les sahraouis en faveur du militant Hmad Hammad à la fin du mois dernier. Après il m’a menacée de me violer de m’enterrer vivante et également menacé de licencier mon père de son emploi et de kidnapper mes petits frères.
A propos de mon implication dans la distribution de tracts au collège Laayoune3, il m’a menacée et intimidée pour que j’abandonne mes études ; puis il a ordonné aux policiers de me violer en mettant l’une de leurs matraques par derrière : je n’oublierai jamais cette image tragique et inhumaine !
Ils m’ont menottée une deuxième fois, cette fois les mains avec les pieds puis c’est Abd EAaziz Anouche qui m’interroge encore une fois sur ma relation avec le militant Ahmed Sbaï et sur les préparatifs de la célébration du 33ème anniversaire de création de la RASD. Ils m’ont menacée de me tuer si j’affichais ma déclaration sur internet.
Puis ils m’ont libérée à côté de l’hôpital Hassan II après m’avoir volé les 100 DHS que j’avais sur moi.
J’ai décidé de faire cette déclaration afin que toutes les forces vives puissent intervenir, car le silence sur ces crimes serait un encouragement pour ces tortionnaires de continuer à en commettre encore d’autres.

Sahrawi teenager raped by police officers


24 de Fevereiro 2009

The 16-year-old was undressed and raped during interrogation.

Last Sunday night, on the way out of her family's house in al Quds street in El Aaiun, the 16 year old pupil was stopped by the police.

According to her own testimony to the Sahrawi human rights organizations ASVDH and ODS, she was handcuffed and her face was covered with a dirty cloth. She was then taken into a police car, where she was beaten. The police took her to an unknown location.

Shortly after being taken out of the car, two police officers arrived. The victim has been able to identify and name both of them to the Sahrawi human rights organizations. They interrogated her about Western Sahara flags that have been distributed around El Aaiun, and about Western Sahara graffiti that has been painted on come school buildings recently.

When she said she did not recognize the allegations, the two police officers undressed and raped her. During interrogation she was threatened that if she didn't give the police the information they sought, her younger siblings would be kidnapped as well.

As the interrogation ended, she she was threatened that she would be killed if she publicized the story.

But she did it anyway. Both the victim's name, descriptions of the rape method and photos of her have been distributed by email by human rights groups in Western Sahara this week.

"This is terrible. I know her well", said the winner of the Student Peace Prize 2009, Rabab Amidane.

Amidane is now in Trondheim, Norway, and is going to receive the award this Friday. When the Norwegian Support Committee for Western Sahara called Rabab on Tuesday morning, she had not yet heard of the episode.

She said the victim is a close friend of her family.

"She often comes to our house to drink tea or eat dinner. She is one of my little sister's best friends", said Amidane.