domingo, 17 de maio de 2009

Terrorisme au Maghreb : une analyse


Un peu de sérieux ne faisant jamais de mal, Bakchich propose une douceureuse et fort pointue analyse des derniers attentats terroristes commis au Maghreb.

Depuis quelques mois, les trois pays du Maghreb central sont le théâtre d’actions terroristes attribuées ou revendiquées par Al Qaïda au Maghreb islamique, nouvelle appellation du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) depuis janvier 2007.

L’ancien GSPC algérien, né en 1998 d’une scission avec le GIA, s’inscrit alors dans une logique internationale en essayant d’organiser des attentats plus adaptés au mode opératoire d’Al-Qaïda : attentats contre des autobus transportant des employés étrangers [1], voitures piégées, simultanéité des attentats commis en février 2007 en Kabylie contre des bâtiments des services algériens de sécurité.
Des chefs d’État qui craignent le terrorisme - JPG - 34 ko
Des chefs d’État qui craignent le terrorisme
© Khalid

Ces différentes attaques ont précédé le double attentat du 11 avril à Alger, l’un contre le Palais du gouvernement et l’autre un commissariat de police situé à Bab Ezzouar. Des opérations qui illustrent bien l’évolution du groupe et sa capacité à frapper au cœur même de la ville d’Alger, ce qui constitue un sérieux démenti au pouvoir algérien qui affirmait de manière insistante que l’islamisme radical n’était plus que résiduel.

L’ancien GSPC affiche ainsi sa volonté de déstabiliser l’État algérien tout en s’inscrivant dans la mouvance du jihadisme international que ce soit par le choix de ses cibles, son mode opératoire ou encore dans son ambition d’opérer s’il le peut, au-delà des frontières algériennes.

Ainsi, en décembre 2006, le groupe terroriste qui a été démantelé dans la banlieue de Tunis comptait six salafistes ayant été entraînés dans des camps du GSPC près de Tébessa, dans l’Est algérien [2].

Pour autant, la capacité du groupe salafiste algérien à unifier les forces jihadistes de la région n’est pas avérée et le lien qui pourrait exister entre les différentes actions terroristes semble davantage idéologique qu’opérationnel.

Au Maroc, par exemple, si les attentats-suicides survenus le 11 mars et le 10 avril [3] s’apparentent aux méthodes d’Al Qaïda, leur commandement paraît toutefois autonome. Ils raniment néanmoins le spectre de mai 2003, lorsque des attentats-suicides simultanés avaient provoqué la mort de 43 personnes à Casablanca.

Les autorités marocaines avaient alors réagi sévèrement, appréhendant plus de 5000 personnes considérées comme sympathisantes avec le groupe qui avait fomenté les attentats. Beaucoup furent condamnés à de lourdes peines par une justice très expéditive, et certains d’entre eux ont fini par bénéficier d’une grâce royale en 2005, le kamikaze du 11 mars en faisait partie.

Dans ce pays, la difficulté à contenir l’action de ces groupes est liée à divers facteurs : nous sommes d’une part face à des cellules islamistes radicales dont les objectifs sont divers. Si le GICM (Groupe islamique combattant marocain) reste le groupe de référence, il en existe d’autres, relativement déterminés à atteindre des cibles variées, allant des symboles du pouvoir, aux occidentaux, en passant par les touristes se trouvant au Maroc. Au cours de l’année 2006, les services de sécurité ont démantelé 11 réseaux d’agents recruteurs de combattants en Irak qui s’y rendaient via le Mali. Ces réseaux étaient animés par le GICM et l’un d’eux aurait envoyé 40 marocains combattre les forces américaines en Irak après avoir été entraînés dans le nord du Mali [4].

Le démantèlement régulier de cellules prêtes pour des attaques terroristes [5], indique qu’il y a bien une persistance de la menace de mai 2003 à avril 2007. Comme dans le cas du GSPC algérien, ces groupes marocains affichent une capacité certaine à régénérer les réseaux, et ce en dépit d’une grande surveillance de la part des forces de l’ordre. Le Maghreb serait-il alors devenu un terrain de recrutement privilégié pour les salafistes de la mouvance internationale ?

Si pour l’heure, le lien entre les logiques locales du GSPC rallié à Al Qaïda et la multiplication des attaques, notamment à Casablanca ne semble pas existant, les contextes politiques des deux pays, de même que les raisons susceptibles de créer un sentiment de désespoir chez les jeunes peuvent néanmoins présenter quelques ressemblances.

Les deux principaux pays du Maghreb organiseront cette année des élections législatives. Les attaques ici et là pourraient signifier un désaveu de la gestion du politique, dans la mesure où les consultations électorales n’ont pas réellement d’effet sur la conduite des affaires publiques. En outre, ici et là les partis islamistes dits modérés participeront à ces élections et le parti marocain de la Justice et du Développement (PJD) est donné gagnant. Les salafistes qui considèrent ces partis comme inféodés au pouvoir, souhaitent peut-être signifier qu’il y a d’autres façons d’être islamistes sans qu’il s’agisse pour autant d’une velléité de s’emparer du pouvoir. Contrairement au FIS ou au GIA, il ne s’agit pas là de vouloir mettre en place un État islamique, mais de s’inscrire dans un projet global qui puisse à terme fédérer les forces jihadistes locales tout en déstabilisant les pouvoirs en place, jugés complices des États occidentaux et dont les représentants sont jugés comme apostats.


[1] Le 11 décembre 2006, le GSPC revendique un attentats commis la veille, à Bouchaoui contre un autobus transportant des employés de la société algéro-américaine Brown and Root Condor (BRC), faisant un mort et neuf blessés. Début mars, un attentat visant un autre autobus transportant cette fois des employés d’une société russe fait quatre morts

[2] Sur un site islamiste lié à Al Qaïda, Les lueurs du Jihad en Tunisie, ce groupe avait déclaré « vouloir venger les musulmans du régime de Ben Ali, régime aux ordres de l’Occident et qui a combattu le voile islamique ».

[3] Le 11 mars 2007, attentat-suicide dans un cybercafé de Casablanca, le 10 avril, mort de quatre kamikazes et d’un policier

[4] Voir des recrues d’Al Qaïda passent par le Mali, Le Figaro 23 mars 2007.

[5] Par exemple, en novembre 2006, une cellule du GICM qui projetait de s’attaquer aux locaux de la chaîne 2M a été démantelée.

Le bon élève marocain félicité par l’oncle Sam


Un rapport de l’administration américaine publié fin avril félicite le Maroc pour ses efforts dans la lutte contre le terrorisme. Mais ça n’empêche pas ce pays d’être un incubateur à groupuscules.

Voilà qui devrait donner des ailes aux services de sécurité du royaume enchanté du Maroc. La grande puissance américaine vient en effet de décerner un satisfecit sans réserve à la stratégie chérifienne de lutte contre le terrorisme, lequel tient en deux mots : « good job » ! Et c’est le Département d’Etat lui-même, via son Bureau du Coordonnateur pour l’antiterrorisme qui le dit.

Dans son « Rapport sur l’antiterrorisme 2008 » remis au Congrès fin avril qui évalue annuellement le travail fourni par les partenaires des Etats-Unis dans leur lutte internationale contre le terrorisme, le Maroc fait définitivement figure de bon élève et de premier de la classe américaine au Maghreb.

Au vu des « succès » enregistrés par les autorités marocaines, listés par ce rapport, on comprend mieux pourquoi le royaume enchanté reste si peu communicant sur son travail de l’ombre : il s’est appliqué à suivre scrupuleusement l’approche « globale » conjuguant répression et prévention, prônée par la plus grande démocratie du monde qui, du coup, le lui rend bien. En passant outre sur certaines pratiques marocaines engendrant d’importantes violations des droits de l’homme.

Heureusement qu’avec ce rapport les Américains et leur sacro-sainte transparence viennent pallier aux petites cachotteries marocaines, Dieu est grand et M6 son serviteur. Et on en apprend de belles…


Un beau tableau de chasse pour les autorités marocaines

Ainsi de sa stratégie répressive, et la liste impressionnante d’arrestations et de condamnations réalisées au cours des douze derniers mois. Parmi les coups de filets d’importance citées par le rapport, l’arrestation du très sulfureux maroco-belge Abdelkader Belliraj à la tête d’un réseau démantelé en février 2008 de quelques 36 individus « qui préparaient des attaques contre des cibles locales et occidentales ». En juillet, un réseau cette fois de « 35 recruteurs pour l’envoi de volontaire en Irak » était neutralisé, suivi de l’arrestation le mois suivant, de 15 membres d’un groupe baptisé « Fath Al-Andalous » alors qu’ils planifiaient selon les services marocains, « des attaques contre les forces onusiennes de maintien de la paix basées au Sahara occidental et contre des sites touristiques » au Maroc.



Même tableau de chasse lorsqu’il s’agit de juger les prévenus accusés de complot terroriste : 25 ans d’emprisonnement pour Hassan Al-Khattab, le chef d’un réseau de 49 membres du groupe « Ansar Al-Mehdi » ; lourdes sanctions également prononcées en 2008 à l’encontre des individus arrêtés trois ans plus tôt qui appartenaient au groupe « Djammaat Al Mouslimoun Al Djoudoud », comme pour les 29 membres de la « cellule de Tétouan » ; prison à vie pour le kamikaze raté Hicham Doukkali, piégé par sa propre bombe qu’il avait tenté de faire exploser dans le centre de Meknès en août 2007. Autant de résultats à mettre sur le compte des « importants efforts déployés par les autorités du pays », comme s’en félicite le Département d’Etat, « pour neutraliser un grand nombre de groupes d’inspiration salafiste-djihadiste ».


Un de capturé, dix d’enrôlés

Sauf que la prolifération de ces micro-entreprises du terrorisme, qu’attestent ces « succès » révèlent dans le même temps le dynamisme remarquable de ce secteur d’activité dans le pays. Scoop : le Maroc est une vraie poudrière, CQFD.

Les Marocains l’ont même avoué aux Américains : « l’existence de nombreux petits groupes extrémistes (moins de 50 membres) constitués localement, isolés entre eux et tactiquement limités, reste la première menace » pour leur pays. La force d’attraction exercée par le groupe algérien Al-Qaïda dans les pays du Maghreb islamique (AQMI, ex-GSPC) sur le terrain marocain et ses appels répétés à s’attaquer au régime de Mohamed VI y contribue largement : « de nombreux Marocains se rendent au nord du Mali et en Algérie pour suivre des entrainements dispensés par des membres d’AQMI » apprend-on, avant de faire fructifier les acquis de cette nouvelle fraternité algéro-marocaine en terres chérifiennes ou l’exporter « en Irak pour y conduire des attaques terroristes ». Et s’ils survivent, le retour au pays de ces « vétérans » d’Irak représente un autre risque d’importance.

Mais il y a pire menace encore, selon les services marocains : ceux parmi leurs compatriotes à s’être « radicalisés au cours de leur séjour en Europe » (sic) et qui reviennent très remontés de cette expérience. Leurs homologues français, espagnols et italiens en particulier, apprécieront… qui doivent combattre de multiples filières implantées chez eux impliquant des Marocains, comme le rappelait le dernier rapport sur la lutte contre le terrorisme d’Europol publié quelques jours avec le Département d’Etat. A se demander pourquoi les Marocains ne restent pas vivre chez eux.

8 presos políticos saharauis ante el Tribunal de Apelación.

16 de Maio 2009


OCHO PRESOS POLÍTICOS SAHARAUIS ANTE TRIBUNAL MARROQUÍ DE APELACIÓN DE SEGUNDA INSTANCIA DE AGADIR.

Ocho presos políticos saharauis comparecieron el 13 de mayo de 2009 ante el Tribunal de Apelación de segunda instancia en Agadir. Estos presos permanecen encarcelados por su postura política sobre la cuestión del Sáhara occidental, que fueron detenidos arbitrariamente por los servicios de seguridad marroquíes en la ciudad de Tan Tan, sur de Marruecos, ante la ausencia de delito flagrante.



Estos presos son Yahya Mohamed El-Hafed, miembro de la Asociación marroquí de derechos humanos sección Tan Tan; Mohamed El-Abd Sabih; Mojahid Ali Bouya; Brakaoui Mohamed El-Abd; Charafi Salama; Najem Bouba; Bani Abdelkader.

Hay que recordar que el Juzgado de Primera Instancia había condenado a los detenidos a penas de quince años de prisión para Yahya Mohammed Al-Hafed, y cuatro años para el resto de los detenidos. Los presos fueron sometidos a trato denigrante por parte de la dirección de la prisión local de Inzegan antes de ser trasladados a la Cárcel de Ait-Melloul, lo que les llevó a iniciar una huelga de hambre que les ha acarreado graves problemas de salud.

Una vez más este proceso judicial no cumple ninguna condición para ser considerado como un proceso justo y equitativo. De nuevo los activistas y militantes saharauis sufren un proceso injusto que tiene como causa el conflicto del Sáhara Occidental. Consideramos que se trata de una farsa y un proceso inicuo contra personas inocentes. Estas actuaciones revelan la persistencia de las autoridades marroquíes en continuar violando los derechos humanos en el Sáhara Occidental y el sur de Marruecos y en atentar contra los civiles saharauis en los territorios ocupados.

El tribunal se vio asediado por agentes de los fuerzas de seguridad marroquíes y del servicio de contraespionaje de los diferentes cuerpos de seguridad en Marruecos, pero esto no impidió la asistencia de un gran número de militantes y activistas de derechos humanos y de cinco observadores internacionales que prestaron asistencia al proceso; por parte de Francia el abogado Wyel, de Italia: el abogado Francesca Doria; por parte de España GEMMA ARBESÚ SANCHO, el magistrado JESÚS M ª MARTÍN MORILLO, y en la manifestación en Agadir ANA M ª CASADO GIMÉNEZ, Jurista. También hay que señalar la presencia de los abogados Chalouc Abdallah, Taha Abdel Moneim, Benman Hassan y Antar Wafi

Por parte de los activistas saharauis de derechos humanos acudieron, entre otros, Sidahmed Lemjiyed, del Comité para la Protección de los Recursos Naturales del Sahara Occidental, Hmad Hamad de CODESA (Comité para la Defensa del derecho a la autodeterminación del pueblo de Sáhara Occidental); SBAI Ahmed, de la ASVDH; Bazid Salek de la Asociación para la protección de los presos; Ali Salem Tamek de CODESA; Larbi Mesaud de Codesa; Haiba Mah, de la Asociación marroquí de derechos humanos; Ismaili Ibrahim de Protección de la Memoria.

También se encontraban presentes un gran número de estudiantes saharauis de la universidad Ibn Zahr de Agadir, Marruecos, y familias de los presos que asistieron para apoyar a sus hijos en el transcurso del proceso.

La vista se celebró ante la ausencia de los detenidos, decidiéndose finalmente por parte del tribunal, trasladar el proceso al próximo 27 de mayo. En respuesta los activistas de derechos humanos, estudiantes y las familias presentes decidieron protestar concentrándose durante varias horas ante el Tribunal de Apelación de Agadir para denunciar y condena este aplazamiento y para reclamar la inocencia y pedir la liberación de los presos políticos saharauis.

Ofensa contra un preso político saharaui.

14 de Maio 2009


EL PRESO POLÍTICO SAHARAUI, EL WALI AMIDAN, FUE SORPRENDIDO EL LUNES EN SU CELDA INDIVIDUAL EN LA PRISIÓN MARROQUÍ DE TAROUDANT POR UNA INTERVENCIÓN BRUTAL DE LOS AGENTES DE LA ADMINISTRACIÓN PENITENCIARIA, QUE PROCEDIERON A REGISTRAR SU CELDA Y ROBAR SUS PERTENENCIAS "


"Este acto flagrante de violación de los derechos de los presos que participan en respuesta a sus opiniones en favor de la libre determinación del pueblo saharaui", indicó fuente judicial citada por la misma fuente saharaui.

Este gesto también vino unos días atrás de la huelga de hambre de los presos políticos saharauis en solidaridad con la campaña internacional para salvar las vidas del prisionero saharauis, Yahya Mohamed El Hafed Iaaza y sus compatriotas en huelga de hambre a partir del 4 de abril pasado en las cárceles marroquíes Inzegan y Ait Melloul, añadió.

El preso político saharaui, El Wali Amidan fue detenido a causa de su participación en las manifestaciones pacíficas reclamando la independencia del Sáhara Occidental donde fue condenado a 5 años de prisión por el tribunal colonial marroquí de El Aaiún.

Fue trasladado por la fuerza a la cárcel granja Taroudant (Marruecos) y prohibido de sus derechos más fundamentales, incluida la visita de su familia que se encuentra en El Aaiún (Sáhara Occidental) y la atención médica.

Absuelto el activista saharaui Basiri Sidi Ahmed Erguibi.

14 de Maio 2009


EL MIÉRCOLES 06 DE MAYO DE 2009, SE CELEBRÓ EN LA CORTE PENAL EN LA CIUDAD OCUPADA DE EL AAIÚN (SÁHARA OCCIDENTAL) EL JUICIO CONTRA EL JOVEN MANIFESTANTE SAHARAUI BASIR SIDI AHMED ERGUIBI, QUE SE ENCONTRABA EN SITUACIÓN DE LIBERTAD CONDICIONAL, Y FUE ABSUELTO.

Basir Sidi Ahmed Erguibi, natural de la ciudad ocupada de Smara, fue detendido en su ciudad natal por su presunta participación en manifestaciones en reividindicación del respeto a los derechos humanos de la población saharaui, y la exigencia de celebración del Referedum de Autodeterminación del Sáhra Occidental.



El joven Basir Sidi Ahmed Erguibi, estuvo encarcelado durante varias semanas, y su juicio se celEbró tras varias supensiones (cuatro) , todas ellas por incomparencia de los testigos propuestos por la acusación.

La sentencia absolutoria, se dictó a las pocas horas de la conclusión de la vista oral.

Represalia marroquí contra la familia de Rabab Ameidan.

14 de Maio 2009


RABAB AMIDAN, JOVEN ESTUDIANTE Y ACTIVISTA POR LOS DERECHOS HUMANOS EN EL SAHARA OCCIDENTAL, RECIENTEMENTE GALARDONADA CON EL PREMIO INTERNACIONAL DE PAZ DE LOS ESTUDIANTES DE NORUEGA, VISITO SUECIA PARA INFORMAR SOBRE LOS ATAQUES BRUTALES DEL RÉGIMEN MARROQUÍ CONTRA LOS SAHARAUIS. LAS AUTORIDADES MARROQUÍES NO TARDARON EN RESPONDER, GOLPEANDO A SU MADRE.

Hace pocos días, la madre de Rabat, Fatma Amidan, participaba en una manifestación pacífica en la capital ocupada del Sahara Occidental, El Aaiun, cuando fue atacada, humillada y golpeada por la policía marroquí. Uno de los oficiales, Aziz Anouch, y sus colegas amenazaron con llevar a Fatma a la cárcel y causarle danos físicos a sus hijos si volviese a protestar públicamente de nuevo. Es evidente que Fatma fue castigada por los testimonios de Rabat sobre la violencia del gobierno marroquí.



“Las autoridades tratan de presionarme causando daños a mi familia y a mis amigos. He sido vigilada por marroquíes aquí en Suecia, que probablemente han informado a las autoridades en Marruecos”, dijo Rabab.

El 30 de Abril, un día antes de las manifestaciones, el Consejo de Seguridad de la ONU adopto una resolución sobre el Sahara Occidental, donde la urgente necesidad de ampliar el mandato de la MINURSO para supervisar el respeto de los derechos humanos no fue mencionada, a pesar de que varias organizaciones como Amnistía Internacional y Human Rights Watch habían informado sobre la ocurrencia de violaciones de los derechos humanos de los Saharauis. Bajo presión de Francia, el Consejo de Seguridad escogió no ampliar este mandato, rechazando, de esta manera, la protección de los Saharauis que viven bajo control marroquí.

Fatma Amidan es solo una de los miles de Saharauis que son afectados no solo por la represión marroquí, sino también por el masivo silencio de la comunidad internacional.

Teniendo en cuenta todo lo anterior, nosotros los miembros del Comité exigimos lo siguiente:

-Que el gobierno sueco intervenga para que Marruecos ponga fin a las violaciones sistemáticas de los derechos humanos en el Sahara Occidental y que este gobierno investigue las agresiones contra Fatma Amidan.
-Que los observadores y los medios de comunicación internacionales tengan libre acceso a las zonas ocupadas del Sahara Occidental.
-Que las Naciones Unidas protejan a los Saharauis en las zonas ocupadas, a través de la MINURSO u otro mecanismo.

Estocolmo, 5 de Abril de 2009
El Comité Sueco por un Sahara Libre

Huit prisonniers politiques sahraouis devant la cour d’appel à Agadir

14 de Maio 2009



cour d'appel à Agadir

Huit prisonniers politiques Sahraouis ont comparu le ,13/05/2009 devant la cour d’appel de la deuxième instance à Agadir. Les huit prisonniers politiques ont de lourdes sentences en première instance allant d’une année ferme jusqu’à 15 ans ferme pour le défenseur de droit de l’homme yahia Iaaza.
Cinq observateurs internationaux ont assisté le procès, sont :
de la France : l’avocat France Wyel
De l’Italie : l’avocat Francesca Doria
De l’Espagne : GEMMA ARBESÚ SANCHO.
: JESUS Mª MARTIN MORILLO, Magistrat.
Manifestation à Agadir
: ANA Mª CASADO GIMÉNEZ , Juriste.
Les familles des prisonniers on été présent, les représentants des étudiants de l’université d’Agadir et aussi un groupe des activistes de droits de l’homme ; comme suit :
- L’ASVDH représenté par son membre, Ahmed Soubai.
- CODAPSO représenté par son vice président, Hmad Hammad.
- CSPRON-SO représenté par son président, Sid Ahmed Mjaid
- L’Alliance de la protection des prisonniers sahraoui est représenté par son membre , Salek Bazid
- CODESA représenté par, Ali Salem tamek et Larbi Masaud
- Le centre de sauvegarde de la mémoire Sahraoui représenté par son président Brahim Ismaili.
Les prisonniers politiques, Yahia Iazza et son groupe, ils étaient soutenus pas les avocats Sahraouis suivant :
Maitre Chalouc Abdallah,
Maitre Hassan BenMan,
Maitre Antar El Wafi,
Maitre Taha Abdelmonaim.
La séance a été reportée au 27/05/2005.
On ajoute que les familles des prisonniers ont organisé un sit-in qui a duré deux heures, les activistes de droit de l’hommes Sahraouis et les étudiants Sahraouis ont y participé ,comme symbole de mécontentement , de mauvaises conditions dont ils se trouve nt les prisonniers et l’ajournement du procès.
L’ASVDH dénonce vivement tous actes de violences contre les prisonniers politiques Sahraouis, là où ils se trouvent et réclame leur libération inconditionnelle. L’ASVDH exprime sa pleine participation à la campagne internationale pour sauver la vie de défenseur de droit de l’homme Med El hafed Iazza et ses camarades.
El-Aiun, Sahara occidental
Le, 14/05/2009