sábado, 27 de junho de 2009

Al otro lado del muro


Un muro de 2.500 kilómetros atraviesa el desierto del Sáhara. Lo
levantó Marruecos en los años 80 para repeler los ataques del Frente
Polisario, con quien mantenía una guerra abierta de la que se selló el
alto al fuego en 1991 bajo el auspicio de Naciones Unidas. Hoy, cerca
de dos décadas después de ese acuerdo, esta fortificación sigue
separando a saharauis y marroquíes. La precede un área de cinco
kilómetros plagada de minas antipersona —hasta cinco millones, según
las organizaciones humanitarias— y vigilada las 24 horas por soldados
de Marruecos.

El muro minado, en el que pierden la vida periódicamente pastores que
nomadean por la zona, marca el límite entre saharauis y marroquíes,
pero también entre familias que quedaron dividas tras la Marcha Verde
de 1975. A un lado, los que huyeron a los campos de refugiados —la
construcción se eleva 90 kilómetros al oeste de Tinduf—. Al otro, los
que viven en territorios controlados por Marruecos.

Se desconoce cuántos son en cada parte: la elaboración de un censo ha
sido uno de los escollos históricos del conflicto —esta tarea
corresponde a la MINURSO, misión de la ONU encargada de velar por el
alto el fuego y de elaborar un censo para un referéndum de
autodeterminación aplazado en múltiples ocasiones—, pero lo cierto es
que hay cientos de familias que no han vuelto a verse desde 1975.

Según han denunciado el Alto Comisionado para los Derechos Humanos de
Naciones Unidas, organizaciones como Human Rights Watch (HRW) y el
Parlamento Europeo (PE), los saharauis que viven en territorio
marroquí se encuentran privados de derechos fundamentales. La última
en denunciarlo ha sido una delegación 'ad-hoc' del Parlamento Europeo
que visitó El Aaiún, la capital del Sáhara controlado por Marruecos,
en enero de 2009.

Violaciones de Derechos Humanos

La comisión estaba presidida por el ex ministro de Asuntos Exteriores
chipriota, Ioannis Kasoulides, e integrada por los eurodiputados
Carlos Carnero (socialista español), Carlos Iturgaiz (del PP español)
y Luca Romagnoli (italiano no inscrito). Según su informe, de marzo de
2009, sus interlocutores marroquíes pusieron a su disposición «todas
las facilidades necesarias», pero «las fuerzas del orden impidieron
acceder al lugar de la reunión» a varios saharauis que debían
entrevistar, que padecieron «intimidaciones y malos tratos». En su
estudio, basado en entrevistas y testimonios, la delegación constata
que se han producido «violaciones recurrentes de los derechos humanos,
especialmente de la libertad de expresión, asociación, manifestación y
comunicación» en el territorio marroquí. Además, pedía a Marruecos que
se admitan a trámite las denuncias contra policías formuladas por los
independentistas y a la representación de la Comisión Europea en
Rabat, que envíe «observadores a los juicios de militantes saharauis».

En el mismo sentido se expresaba HRW en un informe de 2008 en el que
acusaba a las autoridades marroquíes de golpear y torturar a los
activistas saharauis que expresan sus ideas proindependentistas. Según
la asociación saharaui Afapradesa (Asociación de Familiares de Presos
y Desaparecidos Saharaui), 65 presos políticos permanecían en cárceles
marroquíes en marzo de 2009.

Preguntados por la valoración que hacen de estos informes, los
respresentantes en España de las autoridades marroquíes han asegurado
a este periódico que «los habitantes de las provincias del sur son
ciudadanos marroquíes y gozan de los mismos derechos y obligaciones
que los de otras regiones del país». En lo que se refiere a las
alegaciones de tortura, aseguran que «la ley marroquí dispone que la
evidencia obtenida bajo tortura es inadmisible en los procesos de
juicio» y que, en febrero de 2006, su gobierno aprobó una nueva ley
prohibiendo la tortura y castigando los abusos cometidos por las
fuerzas de seguridad. Argumentan además, citando informes.

por RAQUEL QUÍLEZ

EMPRISONNEMENT DE Mme LAFJAH FADDAH ET ARRESTATION DU JEUNE YASSINE SABRAT


Les autorités marocaines ont emprisonné le samedi 13 juin 2009 la jeune sahraouie LAFJAH FADDAH à la Prison Noire de Laayoune pour avoir exprimé pleinement, vers 17 heures son opposition au scrutin qui a eu lieu le vendredi dernier au Sahara Occidental.
Mme LAFJAH est une jeune sahraouie âgée de 33ans et habite au quartier DIRIDAK. Elle s’est dirigée ce vendredi à un poste de vote à l’école Zarqtouni et elle est sortie avec une feuille de vote à la main qu’elle a déchiré par la suite. Elle s’est mise à se moquer des élections organisées par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Après son arrestation, elle a subi une investigation et une enquête avant d’être mise à la prison noire de Laayoune suite à une décision du procureur du roi. Dans le même sens, le jeune sahraoui YASSINE SABRAT, 18 ans, a été arrêté vers 13h30min près de Qiadat Boucraà à Laayoune après avoir manifesté avec des jeunes de son âge contre les élections municipales. Cette manifestation a été violemment réprimée par les forces marocaines habillées en tenue officielle. La famille du jeune garçon a affirmé qu’il est toujours en état d’arrestation

SEANCE REPORTEE DE TROIS DETENUS POLITIQUES SAHRAOUIS A AGADIR, MAROC


La cour d’appel de la deuxième instance de la ville d’Agadir, au Maroc a reporté, le mercredi 10 juin 2009, sa séance consacrée à 3 prisonniers politiques sahraouis jusqu’au premier juillet prochain. Il s’agit des nommés: ALI BOUAMOUD, MAHJOUB AILLAL et HASSAN KHALLAD. Les 3 détenus sahraouis ne se sont pas présentés devant la justice au moment où la cour s’est contentée de revoir leurs dossiers, ce qui prouve encore une fois l’état de santé dans lequel vivent les sahraouis derrière les barres. Cela est justifié surtout par la longue durée de la dernière grève qui a débuté depuis plus de 58 jours dans ladite prison. Nous signalons à ce sujet que l’arrestation des trois détenus a eu lieu après leur participation à une manifestation civile paisible réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Cette manifestation était organisée dans la ville de TANTAN au sud du Maroc.

DES BLESSURES LORS D’UNE MANIFESTATION PACIFIQUE

16 Junho 2009


Les forces de l’ordre marocaines sont intervenues le soir du mardi 09 juin 2009 au quartier MAATALLAH, ville de Laayoune au Sahara Occidental. L’événement a eu lieu pendant que des manifestants sahraouis se sont mis à répéter des slogans contre l’organisation des “élections municipales” aux territoires occupés du Sahara Occidental. Les participants à la manifestation ont également appelé la communauté internationale à respecter le droit des sahraouis à l’autodétermination et réclamé la liberté de tous les détenus politiques. Ils ont aussi dénoncé les tribunaux injustes contre les prisonniers sahraouis ainsi que la vague de violence et de répression contre les civils sahraouis. Les forces marocaines ont recouru à encercler ledit quartier par ses multiples catégories en déployant un grand nombre de véhicules de police. Après l’encerclement, c’est la répression qui va toucher les habitants du quartier sans exception en laissant des blessés graves. Et parmi les victimes de cet acte inhumain des enfants et des femmes. Il s’agit de deux sahraouies, FATMA AMAYDAN et DHAHBA LJAMAI, qui ont subi des fractures et ont été transportées à l’hôpital “Hassan Belmehdi”. Ce dernier a connu lui aussi un encerclement terrible afin de pouvoir capturer les blessés avant même leur soin. Les forces marocaines ont continué pourtant leurs poursuites dans les rues et utilisé la force pour empêcher les manifestants de revenir. Beaucoup de blessés, dont des cas graves, ont été constatés parmi les habitants qui ont subi également toutes les sortes d’insultes de la part des policiers marocains. Parmi les blessés, on cite: LAMMAT ZAGHMAN, LGARGAR AMINATTOU, DAWDI FATMA, HAYAT RGUEBI, NGUIA LHAWASSI, ALIYEN LHOSSAINI, ESSALHA BEBKAZIZA et aussi BRAHIM ZAGHMAN, un vieillard. Sans oublier LKAOURIA CHBEKI avec son fils HMAYID, un enfant qui a été battu par des policiers en tenue civile.

Source: CCT-ASVDH, comité contre la torture attaché à l’Association.