18 Março 2009
Daha rahmouni
Monsieur le Président,
La Fédération Syndicale Mondiale (FSM) au nom de laquelle je prends la parole, considère qu’au Sahara Occidental, les droits de l’homme et les libertés fondamentales continuent d’être violés. Les détentions arbitraires, la torture, l’intrusion dans les domiciles et l’utilisation abusive de la violence vont de pair avec des restrictions imposées aux défenseurs sahraouis des droits de l’homme et sur la liberté d’expression et de manifestation, ainsi qu’à la liberté de constitution d’associations.
L’Association sahraouie des victimes des violations des droits de l’homme (ASVDH) dont je suis membre est interdite et ce, malgré les multiples demandes d’enregistrement présentées aux autorités compétentes, et l’ASVDH n’est pas la seule puisque les autorités marocaines refusent, aussi l’agrément à toutes les associations sahraouies activant dans le domaine des droits de l’homme. Les travailleurs et retraités sahraouis de la société minière Phosboucraa souffrent, quant à eux de l’injustice, de la discrimination et sont dépourvus de leurs droits les plus élémentaires
Les détentions arbitraires et les mauvais traitements visent essentiellement à restreindre le travail des défenseurs sahraouis des droits humains, lesquels se heurtent à divers obstacles. Des dizaines d’entre eux, par exemple ont été empêchés, le 26 janvier 2009, par les autorités marocaines d’accéder à la résidence de la délégation ad hoc du Parlement européen, qui a séjourné au Sahara Occidental pour enquêter sur place sur la situation des droits de l’Homme.
Monsieur le Président,
Nous joignons notre voix à celle de l’organisation Human Rights Watch qui a recommandé, dans son dernier rapport concernant le Sahara Occidental, l’élargissement du mandat de la Mission des Nations Unies pour un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) à la protection des populations civiles au Sahara Occidental.
Daha rahmouni
Je vous remercie.
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